Toute bonne chose a une fin. Assez mauvais aussi. En arrachant une victoire 4-3 en prolongation aux Blue Jackets, le Canadien a remporté un premier match au bris d’égalité après quatre revers. Il a également célébré sa première victoire en accordant le premier but.
Défaite les 12 premières fois, elle est la seule équipe à ne pas en être encore là.
Même s’il devra apprendre à conserver son avance, le Tricolore connaît un bon départ dans cette séquence de trois matchs sur la patinoire adverse. Pour la deuxième fois en 24 heures, les troupes de Martin St-Louis ont vu l’adversaire pousser le match en prolongation.
Au moins cette fois, grâce à Nick Suzuki, l’équipe montréalaise a pu ajouter deux points supplémentaires à son palmarès. Deux points qui lui ont assuré d’éviter l’affront de se réveiller à la 32e et dernière place du classement général. Peut-être que ça viendra.
À son premier départ en 16 jours, Cayden Primeau a stoppé 21 tirs pour remporter sa première victoire en un mois. Une performance qui tombe à point nommé pour le gardien américain. En raison de ses tenues aléatoires depuis le début de la saison, on commençait à s’interroger sur son avenir à court terme avec le Canadien.
Cela dit, trois buts sur 24 tirs équivaut à une cote d’efficacité de 0,875. Mais évitons de cracher dans la soupe. Nous aurons certainement l’occasion de récidiver.
Revoilà Slavkovsky
Même chose pour Juraj Slafkovsky. Joueur le moins utilisé par Martin St-Louis mardi lors de la visite d’Utah, le Slovaque est revenu dans les bonnes grâces de son entraîneur. Un peu.
Slafkovsky a marqué pour la première fois depuis le 14 octobre. Il a également été complice du 13e but de Cole Caufield lors d’un avantage numérique.
On n’aura pas peur avec une soirée à deux points, d’autant que la suite de sa soirée a été plutôt calme.
Mais ce qui est intéressant, c’est que l’attaquant de 20 ans a récolté ces deux points en appliquant ce que ses entraîneurs lui disent souvent : faire confiance à son tir. [quel tir des poignets il a servi à Elvis Merzlikins!] et positionner la rondelle pour éviter des revirements coûteux. Le relais qu’il a servi à Caufield a permis à ce dernier d’obtenir une échappée.
Un 13ème but pour le numéro 13 au domicile de la dernière équipe de Johnny Gaudreau. C’est poétique.
En parlant de Caufield, on le voit diriger beaucoup plus de tirs vers le filet. Mardi, il en a obtenu huit, donc trois cadrés. Hier, il était 10, donc cinq cadrés.
C’est ce qu’on appelle le volume.
Gallagher comme exemple
À droite de Slafkovsky, St-Louis a choisi d’insérer Brendan Gallagher. Peut-être pour lui montrer comment s’impliquer physiquement. Après avoir distribué 10 mises en échec mardi soir, le petit guerrier du Tricolore a jeté les gants face à Zach Werenski.
Je ne suis pas sûr que cela aurait gagné une place sur les cassettes VHS Rock ’em Sock’ em de Don Cherry, mais l’intention de ne pas vouloir qu’on marche dessus était là.
Pour un deuxième match consécutif, le Canadien a été privé des services de Mike Matheson. Contrairement à la veille où St-Louis avait envoyé Lane Hutson sur les deux unités en avantage numérique, l’absence de l’arrière de Pointe-Claire a permis à Justin Barron d’obtenir un peu de temps de jeu avec l’avantage d’un homme.
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