Les concessionnaires québécois paient la taxe de l’Ontario sur les VR vendus ici

Les concessionnaires québécois paient la taxe de l’Ontario sur les VR vendus ici
Les concessionnaires québécois paient la taxe de l’Ontario sur les VR vendus ici

Les concessionnaires de véhicules récréatifs du Québec sont furieux contre l’Agence du revenu du Canada (ARC), qui leur impose rétroactivement la taxe de vente de l’Ontario sur les véhicules récréatifs vendus ici.

Dans un communiqué, l’Association des marchands de véhicules récréatifs du Québec (ACVRQ) et l’Association canadienne des marchands de véhicules récréatifs du Canada (RVDA) dénoncent « une taxe rétroactive injustifiable imposée aux concessionnaires de véhicules récréatifs (VR) du Québec qui menace la survie de ces sociétés.

Ils pointent du doigt le ministère du Revenu du Canada pour une « disposition ambiguë » de la loi sur la TPS/TVH qui a amené l’ARC à facturer aux concessionnaires de VR du Québec la taxe de vente de l’Ontario de 8 %.

Ces VR fabriqués aux États-Unis étaient vendus au Québec après avoir traversé la frontière ontarienne.

Ajouts salés

Selon ces associations, les concessionnaires ont récemment reçu de l’ARC des factures dépassant 3,8 millions de dollars pour des transactions remontant à 2012.

Josée Bédard, owner of Roulottes Chaudière, in Lévis, received an invoice for $900,000.

« Cette décision pourrait détruire nos entreprises. Nous créons des emplois dans nos communautés depuis des décennies et aujourd’hui, nous sommes punis pour des impôts qui n’auraient jamais dû être imposés. Si ce problème n’est pas résolu, nous n’aurons d’autre choix que de réduire nos activités, mettant en péril des dizaines d’emplois bien rémunérés », a-t-elle déclaré dans un communiqué.

«Il s’agit d’un abus du pouvoir fiscal du gouvernement fédéral», a déclaré Steve Lapierre, directeur général de l’ACVRQ, dans le communiqué. Comment le gouvernement fédéral peut-il justifier l’application d’une taxe ontarienne sur les biens importés par des entreprises opérant entièrement au Québec ?

L’Ontario utilise la taxe de vente harmonisée (TVH), qui comprend la TPS (5 %) et sa taxe provinciale de 8 %. Le Québec a son propre programme provincial, la TVQ, tandis que l’Alberta n’utilise pas non plus la TVH puisqu’elle n’a pas de taxe provinciale.

Incompréhensible

Charles Bernard, économiste mandaté par les associations, a perdu son latin.

« Essentiellement, il n’y a pas d’argent à gagner pour le Canada puisque l’argent devrait retourner au fabricant. C’est juste une procédure insensée. Et l’Alberta n’a pas ce problème puisque leurs camping-cars passent également par l’Ontario », dit-il.

« Je pense qu’il y a un problème de compréhension et qu’une erreur a été commise il y a quelques années sans qu’elle soit corrigée. Cependant, il existe de nombreux autres produits qui transitent par l’Ontario pour être vendus au Québec. C’est difficile à comprendre», ajoute-t-il.

M. Bernard a envoyé le Journal une lettre envoyée en août dernier à la ministre des Finances Chrystia Freeland par deux membres du Congrès et deux sénateurs américains dans laquelle ils lui demandaient de trouver une solution.

L’ACVRQ et le RVDA exhortent les élus québécois à intervenir rapidement pour régler le problème.

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