La police cantonale ne disposera pas de nouvelles caméras de surveillance. Le Conseil d’État a voulu le faire dans un projet de loi soumis au Grand Conseil. Ils serviraient, entre autres, à lire automatiquement les plaques d’immatriculation et à stocker les données, explique la RTS dans un article publié ce lundi.
Lucerne utilisait déjà des équipements similaires depuis 2022. Mais un arrêt du Tribunal fédéral a annulé les mesures prises par le canton alémanique. Par conséquent, le canton de Fribourg ne pourra pas poursuivre ses réflexions sur le sujet.
Le dispositif peut être installé sur des routes principales, explique la RTS, permettant par exemple de vérifier si des véhicules suspects issus d’une enquête pénale ont emprunté cette route. Selon le Tribunal fédéral, cette mesure de surveillance à des fins de poursuites pénales va trop loin et les cantons n’ont pas le droit de légiférer en la matière.
Côté fribourgeois, le conseiller d’Etat chargé de la sécurité Romain Collaud estime au micro de la RTS qu’il faut mettre en place la lecture automatique des plaques.
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