Depuis 2021, la Ville de Québec négocie, dans le cadre du projet de tramway, l’achat de parties de lots appartenant au CHU de Québec – Université Laval.
Le futur réseau de transport structurant devra passer par le boulevard Laurier, là où est situé l’hôpital CHUL. La voie publique doit être élargie par endroits pour permettre le passage des rails et le maintien de la circulation routière.
La Ville a donc ciblé six portions de terrain allant jusqu’à 1 153 mètres carrés à acquérir dans le secteur du côté sud du boulevard Laurier, entre le Manoir Ronald McDonald et le CHUL. Aucun bâtiment n’apparaît sur les bandes herbeuses ciblées.
Cependant, malgré plusieurs « discussions, rencontres et échanges […] Mais à l’heure actuelle, aucun accord global n’a été trouvé», informe l’administration communale dans un résumé décisionnel rendu public lundi.
Ces acquisitions ont été jugées essentielles par le ministère des Transports. La Ville se tourne donc vers le gouvernement du Québec pour demander la permission d’accélérer le processus et de passer à la phase d’expropriation.
Pour forcer le CHU de Québec à lui céder une partie du terrain, l’administration Marchand invoque la nécessité de sécuriser l’échéancier du projet, notamment afin de réaliser les travaux préparatoires.
« La Ville doit immédiatement prendre les mesures nécessaires pour pouvoir exproprier […] afin d’éviter des retards qui pourraient avoir des conséquences critiques sur le projet de tramway québécois, tant sur le plan financier qu’au niveau du calendrier de mise en œuvre », explique le document officiel municipal.
“Bon espoir”
Même si la Ville de Québec envisage maintenant de s’engager dans la voie de l’expropriation, le CHU de Québec insiste sur le fait que les négociations se poursuivent à la table.
« Les discussions sont toujours en cours. Nous avons encore bon espoir de pouvoir parvenir à un accord avec la Ville», exprime le porte-parole Jean-Thomas Grantham, refusant toutefois de commenter les raisons de l’impasse qui persiste.
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