Le Collège Saint-Paul, à Varennes, peut se targuer d’être l’école où les élèves réussissent le mieux parmi la vingtaine d’établissements privés qui accueillent une forte proportion de jeunes ayant des besoins particuliers, selon l’édition 2024 du Palmarès des écoles secondaires.
• Lisez également : Classement 2024 : voici les meilleures écoles du Québec parmi celles qui accueillent le plus d’élèves ayant des besoins particuliers
Ecole privée francophone
235, rue Sainte-Anne, Varennes
Nombre d’étudiants | 1045 |
En retard | 4,5% |
ESPOIR | 39,7% |
Résultats (%) | 2023 | Tendre. |
---|---|---|
Enseignement des langues | 76,2 | égal |
Deuxième langue | 90,1 | égal |
Sciences et technologies | 81,1 | égal |
Mathématiques | 78,0 | égal |
Taux d’échec | 7,0 | égal |
Autres facteurs (%) | 2023 | Tendre. |
---|---|---|
Surestimation | 0,4 | arrow_outward |
Écarts entre les sexes : langue | F4,5 | égal |
Écarts entre les sexes : mathématiques. | F2,9 | égal |
Taux de retard | 4,0 | égal |
Avec 40 % des étudiants ayant un plan d’intervention, cette proportion est encore plus élevée que dans la moyenne du réseau public.
« Les étudiants ayant des besoins particuliers sont au collège pour y rester. Ils nous apportent beaucoup », affirme son directeur général, Jaziel Petrone.
Ce virage s’est opéré il y a une dizaine d’années, notamment avec la création d’un programme de soutien pédagogique destiné aux élèves les plus faibles, qui avaient à peine dépassé leur niveau primaire.
Ces jeunes sont regroupés en petits groupes de 23 étudiants, au lieu de 36, où davantage de périodes sont consacrées aux matières de base.
Ils sont appuyés par une enseignante-ressource et une orthopédagogue qui assurent un suivi étroit afin qu’ils puissent intégrer le programme régulier dès la 4e secondaire.
Les étudiants « nous font confiance et savent que nous ne les décevrons pas. C’est vraiment notre grande force», affirme Karyne Gibeault, qui enseigne dans ce programme.
Viviane Charland, une élève de cinquième secondaire, peut en témoigner. « Quand je suis arrivé au collège, les mathématiques étaient vraiment difficiles. Mais ça s’est bien passé, j’ai eu beaucoup d’aide et le fait d’avoir des petits groupes m’a permis de poser plus de questions et de mieux comprendre », raconte-t-elle.
L’engouement pour ce programme est devenu tel au fil des années qu’il y a désormais quatre fois plus de demandes que de places disponibles, dont la majorité sont occupées par des frères et sœurs.
Bons étudiants ayant des besoins spéciaux
Les étudiants ayant des besoins particuliers sont également nombreux dans d’autres programmes davantage axés sur les intérêts des étudiants, comme les sports, les arts et les sciences.
Il s’agit cependant d’élèves qui réussissent « assez bien », mais qui ont besoin de mesures d’adaptation pour y arriver, en raison de troubles d’apprentissage. Le collège sélectionne ses élèves admis au secondaire en fonction de leurs résultats scolaires.
Ceux qui disposent d’un plan d’intervention peuvent bénéficier de services d’accompagnement pour mettre en œuvre ces différentes mesures, moyennant des frais supplémentaires.
Les plus courants sont les logiciels d’aide à l’apprentissage ou le temps supplémentaire accordé pour passer un examen. Il y a aussi des étudiants qui ont des élastiques installés sous leur bureau et d’autres qui travaillent assis sur un ballon ou debout à une table en classe, ce qui les aide à se concentrer.
« Nous sommes super ouverts et très créatifs sur les moyens à mettre en place pour qu’ils réussissent. Dès qu’ils sont avec nous, nous les graduons », explique la directrice des services éducatifs, Sophie Laflamme.
La rétention est également une priorité dans cet établissement, ajoute Jaziel Petrone. Même les étudiants ayant des problèmes de comportement sont encadrés plutôt qu’expulsés, assure-t-il.
Ce collège, qui accueille environ 1 000 étudiants, compte également six éducateurs spécialisés à temps plein, un nombre beaucoup plus élevé que dans plusieurs autres écoles privées de taille similaire.
«Nous misons sur plus de personnes sur le terrain que sur plus de personnes aux commandes», explique le directeur général. Nous sommes très solidaires, nous ferons tout pour les aider. Notre philosophie est de les mener à terme.
Related News :