Dans son email envoyé mercredi et obtenu par la RTS, l’actuel recteur dit y avoir longuement réfléchi et finalement décidé “de s’engager dans de nouvelles explorations scientifiques et de poursuivre des objectifs qui me tiennent à cœur dans mes recherches de terrain”.
Climat tendu
Sa décision intervient à un moment où le climat est plutôt difficile à l’UNIL. Selon la RTS, les tensions avec le Conseil universitaire qui regroupe corps intermédiaire, professeurs, personnels administratifs et étudiants sont fortes.
Le site de Dorigny a également été au cœur de l’actualité avec l’occupation d’une partie de ses locaux par des militants pro-palestiniens. Frédéric Herman a alors déclaré dans une interview à Temps qu’il était essentiel pour lui de maintenir le dialogue. Une position qui n’a pas fait l’unanimité au sein de l’alma mater, certains lui reprochant d’être trop ouverte envers ces manifestants et autres groupes actifs à l’Université de Lausanne.
Contacté par la RTS, le canton de Vaud salue le travail de Frédéric Herman: «comme les grandes institutions, nationales et internationales, les universités font régulièrement l’objet d’inquiétudes et d’interrogations, l’UNIL ne fait pas exception», a relevé le porte-parole du Département vaudois de l’éducation et de l’éducation. Entraînement. « Le Département remercie la direction et les différentes instances de l’Université pour leur travail, pour le travail qui reste à faire et pour les nombreuses collaborations.
La course à la succession de Frédéric Herman va débuter très vite et s’annonce mouvementée.
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