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Biden reçoit un Trump triomphant à la Maison Blanche

Nouveau président des États-Unis

Biden reçoit mercredi un Trump triomphant à la Maison Blanche

Le président sortant s’est engagé à assurer un transfert de pouvoir « pacifique et ordonné » avec son prédécesseur et successeur républicain.

Publié aujourd’hui à 10h54

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Parti furieux et vaincu un matin de janvier 2021, il revient triomphant et déterminé à bousculer la structure même de l’État, à en juger par ses nominations retentissantes : Donald Trump a été reçu mercredi par Joe Biden, qui a promis une transition en douceur avec son président assermenté. ennemi.

Le président démocrate sortant doit recevoir son prédécesseur et successeur républicain à 11h00 heure locale (17h00 heure suisse) dans le Bureau ovale, qu’occupera pour de bon le tribun de 78 ans, et pour la seconde fois. temps, après sa prestation de serment le 20 janvier.

Joe Biden s’est engagé la semaine dernière, après la victoire éclatante de Donald Trump à l’élection présidentielle, à assurer un transfert de pouvoir « pacifique et ordonné » avec celui qu’il a qualifié à plusieurs reprises de danger pour la démocratie américaine.

Une visite humiliante

Le président sortant « croit aux normes. Il croit aux institutions», a déclaré mardi sa porte-parole Karine Jean-Pierre.

La visite s’annonce humiliante pour le démocrate octogénaire, qui sait qu’une bonne partie de son bilan pourrait être réduite à néant par l’équipe que constitue son rival, avec des nominations toutes plus radicales les unes que les autres. .

Parmi les dernières annonces du président élu : l’homme le plus riche de la planète, Elon Musk, à la tête d’un nouveau ministère de « l’efficacité gouvernementale », conjointement avec l’homme d’affaires républicain Vivek Ramaswamy. Ce dernier a déjà promis sur X que le duo « ne se la coulerait pas douce ».

Si les trois riches hommes d’affaires parviennent à un accord durable, ils pourraient réduire drastiquement le budget fédéral de la première puissance mondiale et déréglementer de toutes leurs forces.

Goût prononcé pour la vengeance

Pour Donald Trump, la rencontre avec Joe Biden aura un fort goût de revanche. Il a claqué la porte de la Maison Blanche le 20 janvier 2020, quelques heures avant que Joe Biden n’y entre, sans même assister à la cérémonie d’investiture de son grand rival.

Le Républicain n’avait d’ailleurs pas organisé cette visite de courtoisie entre le président sortant et le président élu, une rupture parmi d’autres de l’imprévisible septuagénaire avec les usages en vigueur à Washington depuis des décennies.

Donald Trump considère que l’élection de 2020, bien que validée par nombre de tribunaux, lui a été volée.

Selon Mike Johnson, ténor républicain au Congrès, le président élu pourrait aussi se rendre mercredi au Capitole, le bâtiment que ses partisans ont pris d’assaut le 6 janvier 2021 pour tenter d’empêcher la certification de l’élection de Joe Biden.

Son parti est déjà assuré de remporter la majorité au Sénat, la chambre haute. Les républicains devraient également conserver le contrôle de l’autre composante du Congrès américain, la Chambre des représentants.

Des exclusions massives promises

Compte tenu d’une Cour suprême désormais solidement ancrée à droite, Donald Trump aura les coudées franches. Le président élu s’apprête déjà à nommer ses fidèles à des postes très stratégiques.

Outre Elon Musk, il confiera la diplomatie à l’influent sénateur Marco Rubio, connu pour être partisan d’une ligne très dure contre la Chine et l’Iran, et qui doit devenir secrétaire d’État.

À la Maison Blanche elle-même, les relations internationales dans la nouvelle ère Trump seront dirigées par un autre « faucon », Mike Waltz, dans la position très stratégique de conseiller à la sécurité nationale.

Pour la défense, Donald Trump a annoncé vouloir nommer Pete Hegseth, ancien major de l’armée et actuel présentateur de Fox News, à la tête du Pentagone.

La gouverneure du Dakota du Sud, Kristi Noem, deviendrait ministre de la Sécurité intérieure, un portefeuille qui comprend les douanes et les gardes-frontières.

Donald Trump a fait campagne sur une rhétorique anti-système virulente. Il a promis des expulsions massives de migrants irréguliers et un virage protectionniste radical en matière économique.

AFP

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