Le gouvernement Legault devrait faire preuve de plus de « volonté politique » pour faire face à la crise de l’itinérance qui prend de l’ampleur dans le Village et cesser de se contenter de mettre en place des « mesures », selon un citoyen du district de Montréal.
« Historiquement, le Centre-Sud, on a toujours bien vécu avec les sans-abri, avec la toxicomanie, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de violence », a souligné le co-fondateur de J’aime mon Village, Christian. Généreux.
Seringues sales retrouvées au sol, cambriolées dans les immeubles : plus des deux tiers des citoyens du Village estiment que la sécurité s’est dégradée autour de leur résidence, selon un récent sondage.
La Ville de Montréal et l’arrondissement Ville-Marie ont déjà lancé une stratégie l’an dernier.
«Il y a plusieurs éléments qui ont été mis en avant, dont l’association des résidents du Village», a expliqué M. Généreux, qui constate les efforts déployés par l’administration, même si la mise en place de nouvelles mesures prend parfois du temps.
«Là où le problème est surtout, ce n’est pas au niveau municipal, c’est au niveau gouvernemental, particulièrement au Québec», a-t-il soutenu, évoquant le problème du travail «en silos».
“Ce sont des mesures qu’ils annoncent ici et là, mais au final, cela ne change absolument rien au résultat final”, a-t-il précisé.
M. Généraux souhaiterait donc la création d’un comité interministériel “afin que tous les ministères concernés, qu’il s’agisse de la santé, de la sécurité publique, des services sociaux ou du logement, soient ensemble”.
«Nous pourrions devenir un leader mondial au Québec en résolvant cette solution. Cela nécessite juste une volonté politique », a soutenu le co-fondateur de J’aime mon Village.
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