Mercredi soir, les ordres d’évacuation donnés par l’armée israélienne aux habitants des quartiers d’Ouzaï, Haret Hreik, Hadath et Tahouitat el-Ghadir, dans la banlieue sud de Beyrouth, ont créé un important mouvement de déplacement dans la zone, notamment à Ouzaï, quartier populaire jouxtant l’aéroport.
Les quartiers de Hadath, proches de la banlieue sud, ainsi que ceux de Haret Hreik, sont presque entièrement vidés de leurs habitants depuis l’intensification des attaques israéliennes fin septembre, contrairement à d’autres quartiers du sud de Beyrouth.
C’est ce qu’a déclaré Samer Yaacoub, chef de la cellule de crise Mohafazat à Beyrouth. L’Est-Le jour que la plupart des habitants d’Ouzaï évacués mercredi se sont rendus à la plage de Ramlet el-Baïda pour attendre la fin des grèves, avant de rentrer chez eux. Selon lui, les centres d’accueil mis en place par les autorités pour héberger les personnes déplacées ont également atteint leur pleine capacité.
Sur les réseaux sociaux, des vidéos tournées par des locaux montrent des files de voitures et de motos quittant le quartier en pleine nuit dans une ambiance chaotique, le tout accompagné de klaxons incessants. Dans l’une des vidéos, on peut voir que la circulation a été ouverte des deux côtés de la route aux automobilistes souhaitant quitter la zone.
«Nous nous sommes échappés»
Dans une autre vidéo, un homme filmant les voitures quittant Ouzaï déclare : « Nous serons victorieux, labbayka (« à tes ordres ») Nasrallah. Personne ne nous fera plier», en référence à l’ancien chef du parti chiite, Hassan Nasrallah, tué fin septembre par une attaque israélienne massive dans la banlieue sud de Beyrouth.
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“Dès qu’ils ont envoyé l’ordre d’évacuation, nous sommes montés dans la voiture et nous nous sommes enfuis”, a déclaré à l’AFP Malak Aqil, un habitant d’Ouzaï. « Cela devient répétitif. Nous avons dû fuir nos maisons à plusieurs reprises. Parfois on dort dans la voiture (…), la mort est devenue une question de hasard, on peut mourir ou survivre”, confie Ramzi Zeaïter, un habitant de la banlieue sud.
Au moins quatre attaques ont été signalées mercredi soir, dont une très puissante près de l’aéroport international de Beyrouth. Vers 23h40, le porte-parole arabophone de l’armée israélienne, Avichay Adraee, a annoncé cette nouvelle séquence d’attaques, appelant les habitants à évacuer. La grève à Tahouitat el-Ghadir a provoqué un incendie dans une station-service, selon les médias locaux.
Mercredi soir, les ordres d’évacuation donnés par l’armée israélienne aux habitants des quartiers d’Ouzaï, Haret Hreik, Hadath et Tahouitat el-Ghadir, dans la banlieue sud de Beyrouth, ont créé un important mouvement de déplacement dans la zone, notamment à Ouzaï, un quartier populaire jouxtant l’aéroport Les quartiers de Hadath qui sont proches de la périphérie…
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