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Quatre matchs sans victoire : confiance fragile, revers déchirants

Il n’y a pas que la vie qui est fragile et ne tient qu’à un fil. La confiance des joueurs canadiens aussi.

La fin de troisième période contre les Flames, alors que le Tricolore tentait de mettre fin à une courte séquence de trois défaites consécutives, en est un bon exemple.

Avec un mince écart d’un but à défendre, les coéquipiers de Samuel Montembeault se sont repliés sur lui, hésitant entre poursuivre le porteur de rondelle et bloquer l’accès à l’enclave.

Martin St-Louis n’a pas tout à fait la même lecture de la situation : « Je ne pense pas qu’il y ait eu une quelconque hésitation dans cette séquence. Une mauvaise décision, oui. Mais aucune hésitation», a-t-il affirmé.

Résultat : Matt Coronato a égalisé le score à moins de trois minutes de la fin de la troisième période. Le jeune joueur des Flames a récidivé dès la septième seconde de la prolongation, confirmant la défaite 3-2 du Canadien.

Combinaison intéressante

Ce revers déchirant est venu éclipser l’œuvre de Montembeault. Le portier de Bécancour a passé une bonne soirée dans son corps. Il a stoppé 32 tirs.

Cela a également jeté dans l’oubli la sortie du deuxième trio nouvellement formé composé d’Alex Newhook, Jake Evans et Juraj Slafkovsky.

Alliant vigueur, rapidité et robustesse, les trois compères ont menacé à plusieurs reprises les filets de Dustin Wolf. Selon le site naturalstattrick, ils ont eu 10 occasions de marquer.

Ce n’est qu’un match, mais Martin St-Louis est peut-être sur quelque chose de bien.

Même si l’entraîneur lui a confié davantage de responsabilités offensives, Evans s’en sort bien dans ce qui constitue jusqu’à présent son gagne-pain. Lors de la seule présence de l’équipe en infériorité numérique, il a brillamment repéré Joel Armia, lui permettant de porter le score à 2 à 1.

Ce bon vieux Gally

En égalisant le score en deuxième période, Brendan Gallagher a inscrit son cinquième but de la saison. Ce faisant, il prend le deuxième rang parmi les marqueurs du Tricolore, derrière le 10 de Cole Caufield.

Nous ne savons pas vraiment si c’est une bonne nouvelle. Il faut y croire sans compter que les Montréalais occupent le 23e rang dans la colonne des buts marqués.

Mais bon. Ne crachons pas dans la soupe. C’est vrai qu’on n’est pas encore au quart de la saison et il serait surprenant qu’il maintienne un tel rythme. Cependant, pour un gars qu’on croyait fini et qui semblait encore essoufflé la saison dernière, le vétéran de 32 ans s’en sort plutôt bien.

Sans compter qu’il est un exemple de travail pour ses coéquipiers. D’ailleurs, mention honorable à Oliver Kapanen et Armia, qui ont habilement préparé ce but en sortant la rondelle du coin de la glace.

Dvorak, le bon élève

Travailler dans le cercle de mise au jeu est un art assez difficile à maîtriser : comme le macramé, jouer de la flûte à bec pour un enfant de deuxième année et activer le clignotant pour un automobiliste montréalais.

Mais il faut croire que les leçons de Marc Bureau, transmises lundi matin à Brossard, ont été rapidement assimilées. Notamment par Christian Dvorak qui termine le match avec un pourcentage de réussite de 74% (14 sur 19).

On parle d’un gars qui jusqu’ici avait à peine gagné 48,9% (46 sur 94) de ses duels. De quoi mériter un sticker parfumé à la fraise.

 
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