En Suisse, un enfant sur cinq est victime de violence psychologique et un sur trois a déjà été témoin de violence psychologique entre ses parents. La Protection suisse de l’enfance lance ce lundi une campagne de prévention.
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04 novembre 2024 – 04h30
(Keystone-ATS) Selon une étude de l’Université de Fribourg, les enfants qui souffrent de violences psychologiques présentent un risque accru de dépression, de difficultés d’apprentissage, de comportements agressifs ou de troubles émotionnels, selon l’association.
La violence psychologique survient lorsque les parents exercent intentionnellement un pouvoir et une influence et adoptent certains comportements inappropriés pour l’enfant. L’enfant perçoit cette attitude comme une attaque personnelle et se sent rejeté, dévalorisé et sans défense.
Outre la campagne de prévention, le Parlement reprendra au printemps prochain un projet du Conseil fédéral visant à ancrer l’éducation non-violente dans la loi. Le gouvernement reconnaît que, tout comme la violence physique, la violence psychologique ne doit pas être tolérée dans l’éducation.
L’entrée en vigueur de la loi s’accompagnera de campagnes nationales d’information et de sensibilisation. La Confédération y participera.
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