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Élections en 2025 | Valérie Plante « convaincue » que son parti restera au pouvoir

Parce qu’il a « transformé » Montréal au cours des sept dernières années, la mairesse Valérie Plante se dit convaincue que son parti demeurera au pouvoir aux prochaines élections municipales, en 2025. Et déjà, ses potentiels successeurs commencent à faire connaître leurs intentions.



Mis à jour hier à 19h12

Ce que vous devez savoir

  • La mairesse Valérie Plante se dit convaincue que son parti sera réélu, quel que soit son successeur ;
  • Plusieurs dirigeants de Projet Montréal ont confirmé leur intérêt à l’assemblée publique dimanche;
  • On ne sait pas qui aura le soutien de la maire sortante, mais elle promet d’aller jusqu’au bout, y compris jusqu’à la campagne électorale.

« Ce pour quoi nous sommes reconnus, c’est d’avoir fait de grandes choses, d’avoir transformé la ville. Nous avons marqué le territoire. […] Je suis convaincue que les Montréalais nous choisiront la prochaine fois», a insisté la mairesse lors d’un discours émouvant clôturant le congrès de son parti dimanche.

A un an des prochaines élections, Mmoi Plante a appelé ses troupes à « expliquer la complexité des enjeux » à la population, sans tomber dans le piège de la « simple » politique.

« Il faut dire aux Montréalais que ce n’est pas une piste cyclable qui cause la circulation à Montréal. La cause du trafic est le nombre croissant de voitures. On va leur dire qu’on met en place des pistes cyclables, mais qu’au final, ce qui nous intéresse c’est de sécuriser les cadres de vie», a persisté l’élu.

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PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE

Valérie Plante and other participants at the Projet Montréal conference

Son parti « a décidé que nos quartiers ne seraient pas des raccourcis pour se rendre plus vite au travail le matin ». », visant à « améliorer la ville pour ceux qui l’habitent, qui la vivent ».

Plusieurs élus de Projet Montréal ont profité de la journée pour confirmer leur intérêt à prendre la relève. C’est le cas de la mairesse de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension, Laurence Lavigne-Lalonde, qui, après trois mandats, se targue de « bien connaître la machine » au micro de Radio-Canada.

La conseillère Alia Hassan-Cournol a indiqué vouloir « aller plus loin », tandis que le chef de l’urbanisme, Robert Beaudry, « ne ferme pas la porte ». En coulisses, plusieurs autres élus poursuivent la réflexion, dont le président du comité exécutif, Luc Rabouin, le maire de Rosemont–La Petite-Patrie, François Limoges, le maire de Côte-des-Neiges–Notre-Dame- de-Grâce, Gracia Kasoki Katahwa et la mairesse d’Ahuntsic-Cartierville, Émilie Thuillier, pour n’en nommer que quelques-uns.

Pas de « bling-bling »

Lors de ses deux mandats, Valérie Plante affirme avoir entendu ses « détracteurs » lui dire que « ce n’est pas très prestigieux de s’occuper des quartiers, qu’il faut s’occuper du rayonnement international et des grandes entreprises, faire venir des événements internationaux, plus de bling-bling ». des choses bling-bling.

“Je pense qu’ils ont tout faux”, a-t-elle rétorqué. Selon elle, les grandes villes comme Paris, Londres ou Barcelone savent que « pour attirer les investisseurs », il faut offrir « une qualité de vie aux travailleurs ».

Visiblement fière de son héritage, Mmoi Plante a énuméré avoir « doublé les espaces verts » à Montréal, en plus d’avoir soutenu plusieurs projets de transports en commun et accéléré la construction de logements sociaux.

« Maintenant, devrions-nous en construire davantage ? Oui, et nous continuerons à travailler là-dessus », a-t-elle noté.

Celle qui se disait « maire de la mobilité » en 2017 reconnaît cependant que les chantiers provoquent beaucoup d’irritants. « Nous n’aimons pas ça non plus. Nous le faisons parce que c’est la bonne chose à faire, parce que cela fait des décennies que les administrations précédentes ne s’en sont pas occupées, ce n’est pas très populaire, ce n’est pas sexy, ça ne marche pas. votes », a-t-elle réitéré.

Moment charnière

Malgré l’intérêt de plusieurs ténors, Mmoi Plante ne ferme pas la porte à un candidat externe pour lui succéder. Le député solidaire Vincent Marissal ne cache par exemple pas qu’il envisage de se présenter à la mairie. La maire estime cependant que « le talent est grand » au sein de son propre parti, et que « de nombreux élus extrêmement expérimentés sont autour de la table du comité exécutif ».

Je suis content qu’il y ait des gens de l’extérieur qui s’intéressent à la fête, et cela ne me surprend pas. Nous sommes le parti qui a le plus d’argent dans ses caisses, nous avons des militants extrêmement impliqués. Tout est là pour donner un avant-goût aux étrangers.

Valérie Plante, mayor of Montreal

Dans son discours, elle a souligné que son parti avait « survécu » au départ de son fondateur, Richard Bergeron, en 2014. « Tout le monde disait que, mon dieu, on ne survivrait jamais à ça. Eh bien non. Nous nous sommes levés. Nous nous courbâmes comme un roseau, mais nous restâmes bien ancrés. Et nous y sommes parvenus. »

Néanmoins, les prochains mois, a conclu le maire, seront « un moment charnière ». Elle a assuré vouloir « être là jusqu’au bout », aux côtés du prochain dirigeant. Ces derniers devront « connaître le terrain et venir de la base », a-t-elle précisé, s’opposant à une candidature qui serait « parachutée » sur la scène municipale.

« Nous allons gagner les élections »

C’est l’actuelle vice-présidente du parti, Marie-Ève ​​Veilleux, qui a été élue à la présidence du parti. Elle succédera donc à Guedwig Bernier ; ce dernier était au pouvoir depuis avril 2020, en plus d’être impliqué dans le parti depuis 2018. « L’année va être intense. […] Nous allons gagner les élections”, a insisté M.moi Veilleux, lors d’un discours, promettant de soutenir tous les futurs candidats dans leurs activités de mobilisation et de financement. Une course à la direction sera lancée « très prochainement », a indiqué le nouveau président, sans aller plus loin.

Apprendre encore plus

  • 54 %
    C’est la proportion d’environ 1.500 répondants à une enquête SOM.La presserendus publics en octobre, qui estiment que Valérie Plante ne devrait pas obtenir un troisième mandat. Environ 27 % des Montréalais lui auraient donné une autre chance, tandis que 19 % ne le savaient pas encore ou préféraient ne pas répondre.

    Source : sondage SOM-La presse

 
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