«Un mur s’annonce» dans le secteur manufacturier depuis l’annonce de la réduction des seuils d’immigration par Ottawa et Québec.
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La situation « crée beaucoup d’incertitude quant à la capacité de produire, d’exécuter des contrats et d’exporter des produits » dans le secteur manufacturier, a fait valoir Julie White, porte-parole de Manufacturiers et Exportateurs Québec.
«Nous avons aujourd’hui environ 13 000 postes vacants», a-t-elle expliqué lors d’un entretien à LCN vendredi matin.
Si les entreprises « cherchent d’abord à acquérir des travailleurs au Québec », elles sont souvent obligées de débourser des sommes colossales pour embaucher à l’étranger, selon le porte-parole.
« Ils font des efforts, ils essaient, mais ils se tournent vers l’immigration, puis vers l’immigration temporaire, pas seulement par plaisir ou par simplicité. C’est compliqué de prendre ces mesures. Cela coûte jusqu’à 12 000 dollars par travailleur », a-t-elle soutenu.
« Ils le font parce qu’ils n’ont plus le choix. Et là, on se retrouve dans une situation où on réduit de plus en plus le bassin de main d’œuvre dans lequel ils peuvent puiser », a-t-elle ajouté.
Regardez l’interview complète dans la vidéo ci-dessus
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