Dimanche, qui marque l’expiration du cessez-le-feu de 60 jours conclu entre Israël et le Hezbollah, a été marqué par une escalade des tensions dans le sud du Liban, avec des affrontements entre l’armée israélienne et des émeutiers libanais. 22 personnes ont été tuées par les tirs des FDI et plus d’une centaine ont été blessées, rapporte le ministère libanais de la Santé.
Le Hezbollah s’est félicité du mouvement des populations libanaises qui tentent de regagner leurs villages, deux mois après le cessez-le-feu. Dans une déclaration exaltée, le mouvement terroriste a célébré la résilience du peuple libanais, le qualifiant de « jour glorieux » et affirmant que la « résistance » est l’arme la plus puissante.
L’armée libanaise, initialement réticente, a d’abord alerté les populations des dangers potentiels, notamment la présence de mines et d’objets suspects laissés par Tsahal. Malgré ces avertissements, les habitants ont franchi les barrages routiers militaires, levant les clôtures et franchissant les obstacles.
Face à cette détermination populaire, l’armée libanaise a progressivement modifié son discours, passant de l’interdiction au soutien aux populations, dénonçant les violations israéliennes et leur refus de se retirer.
-Le Hezbollah a appelé à l’unité nationale et a exhorté la communauté internationale à forcer Israël à se retirer du pays. De son côté, Tsahal exprime sa détermination à rester dans la région sud jusqu’à ce que l’armée libanaise ait achevé son déploiement dans les zones anciennement occupées par le Hezbollah, conformément à l’accord de cessez-le-feu.
Belgique