Des représentants des mouvements indépendantistes de différents territoires français d’outre-mer et de Corse se réunissent en Nouvelle-Calédonie ce jeudi et vendredi. Ils participent au congrès fondamental du “Front international de décolonisation”, comme l’a rapporté jeudi un responsable calédonien cité par Mediapart.
Aloiso Saiko, du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS), a déclaré en marge d’une conférence de presse : « Nous accueillons dans nos murs les frères du Front international de décolonisation qui se sont réunis il y a quelques mois en Azerbaïdjan et qui aspirent également à être libéré du joug colonial.
Le « Congrès des dernières colonies françaises » se tient à Nouméa avec les représentants de six territoires français et deux territoires néerlandais. Concernant la France, elle comprend la Martinique, la Guadeloupe, la Guyane, la Nouvelle-Calédonie, la Corse et la Polynésie française. Du côté néerlandais, Bonaire et la partie sud de l’île de Saint Martin participent également.
Francis Carole, indépendantiste de l’île de Martinique, a précisé dans une vidéo partagée sur les réseaux sociaux que ce rassemblement vise à « décider du nom, de la charte politique et des statuts du Front international de décolonisation ».
-En juillet dernier, lors d’un congrès en Azerbaïdjan, les indépendantistes français ont convenu de lancer un « front de libération » commun. L’objectif est de coordonner des actions communes, a expliqué Francis Carole, leader du Parti de libération de la Martinique (Palima), qui a souligné : « Nous ne pouvons pas rester des poissons de loisir dans le bocal colonial ».
Dominique Fochi, secrétaire général de l’Union calédonienne (UC), a ajouté que les participants se rendront au congrès du FLNKS qui se tiendra samedi et dimanche. Cette information est issue d’une lecture attentive sur le site de nos confrères d’Anadolu, reprenant des éléments clés de l’événement.
