Avec 13 points après six journées dans cette phase de Ligue, le Stade Brestois a plus que dépassé ce qu’on attendait de lui dans cette découverte de la Ligue des Champions. Les Bretons sont actuellement dans un top 8 qui évite les barrages (aller le 11/12 et retour le 18/19 février) contrairement aux équipes classées de la 9e à la 24e place.
Dans les trois semaines qui le séparent encore de ces dates, Brest compte déjà au programme deux matches de C1, trois en Ligue 1 et un en Coupe de France. “C’est vrai qu’aujourd’hui, là où nous en sommes, nous voulons continuer à vivre cette compétition et si nous pouvons effectivement éviter deux matches en février, ce serait bien”a admis l’entraîneur Éric Roy en conférence de presse, mardi.
« Après, on sait que ça va être très compliqué parce que même si on gagnait demain, ça ne nous garantirait pas ça »a-t-il toutefois souligné, alors que la dernière journée leur offrira l’affiche la plus relevée de tous les temps, face au tenant du titre, le Real Madrid, au Roudourou. Brest enregistre, pour ce match, les retours de Pierre Lees-Melou, Romain Faivre et Ibrahim Salah, absents samedi contre Rennes (2-1) et également de Soumaïla Coulibaly en défense centrale.
Brest
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Méfiez-vous du Shakhtar
“Cela nous fait quatre joueurs de plus et c’est important pour le groupe, car c’est vrai que nous sommes dans un flux un peu tendu depuis un moment”, un admis Roy. « Ils ne sont pas forcément non plus complètement dans le rythme. Mais ça fait du bien de les avoir parmi nous et j’espère que, petit à petit, ils prendront des forces.” il a ajouté.
Cependant, même si Donetsk n’est que 27e de la phase de championnat avec 4 points en six matches, Roy se méfie du Shakhtar, décrit comme un « grand nom » européen au vu de sa participation régulière à la C1. “Ils ont, au milieu ou devant, des joueurs capables de faire la différence dans le jeu combiné et dans les transitions”a-t-il souligné, citant notamment le maître à jouer Heorhi Sudakov ou l’ailier brésilien Kevin.