Avant son investiture, Trump parle de frontières, de TikTok et de culture Woke

Avant son investiture, Trump parle de frontières, de TikTok et de culture Woke
Avant son investiture, Trump parle de frontières, de TikTok et de culture Woke

A la veille de prêter serment, Donald Trump a promis, lors d’une ultime réunion, d’agir « avec une rapidité et une force sans précédent » pour « stopper l’invasion (des) frontières », relancer la production pétrolière et barrer la route aux « idéologies woke+ du la gauche radicale ».

« Nous avons gagné ! » » A proclamé le président élu républicain devant des milliers de partisans réunis dans une salle de Washington, en poursuivant : « Nous aimons gagner, n’est-ce pas ? »

Avant de gouverner, l’ancien promoteur immobilier et homme d’affaires, à qui la Constitution interdit de se représenter après plus de deux mandats, a voulu savourer une dernière fois l’ambiance survoltée de sa campagne victorieuse.

Le milliardaire de 78 ans a promis dès son premier jour une avalanche de décrets, axés notamment sur la lutte contre l’immigration clandestine, axe majeur de sa campagne.

Le pape François a estimé dimanche que le plan d’expulsion à grande échelle des sans-papiers promis par le président élu serait “une calamité”, alors que les premières vagues d’arrestations pourraient avoir lieu dès mardi aux Etats-Unis.

Sauver TikTok

Selon le Wall Street Journal, Donald Trump va déclarer lundi l’état d’urgence à la frontière avec le Mexique. Il devrait également supprimer certains programmes visant à promouvoir la diversité au sein de l’administration fédérale et lever les restrictions sur l’exploitation pétrolière.

Autre mesure attendue : la grâce des personnes reconnues coupables d’avoir pris d’assaut le Capitole le 6 janvier 2021, pour tenter d’empêcher la certification de l’élection de Joe Biden. Donald Trump, dans un long discours, a assuré à ses partisans qu’ils seraient “très heureux” de la décision qu’il prendrait en la matière lundi.

Sous les acclamations, il a également jugé nécessaire de « sauver TikTok », quelques heures après avoir promis de suspendre l’application de la loi interdisant le réseau social, rendu temporairement inaccessible pendant quelques heures le week-end.

Le président élu a convoqué Elon Musk sur scène à ses côtés, confirmant l’immense influence politique acquise par l’homme le plus riche du monde au cours d’une campagne qu’il a généreusement financée.

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Le patron de »

A l’issue du rassemblement, les « Village » sont venus interpréter leur tube « YMCA », devenu l’un des hymnes de campagne du Républicain. Le président élu s’attardait derrière eux, se balançant en rythme et affichant une expression de grand contentement.

Crypto-monnaie

Le républicain de 78 ans, 45e président des États-Unis (2017-2021) et qui deviendra lundi le 47e, a débuté sa journée sur une note beaucoup plus solennelle, en déposant une gerbe sur la tombe du Soldat inconnu à Cimetière d’Arlington. , près de Washington.

Avant même qu’il ne redevienne président, lundi midi, heure de Washington, son retour au pouvoir provoque déjà des troubles à l’échelle mondiale.

Le Premier ministre britannique Keir Starmer, devenu une cible privilégiée des attaques d’Elon Musk, a salué dimanche les “fondements inébranlables” de l’alliance “historique” entre les Etats-Unis et le Royaume-Uni.

En Allemagne, la fuite dans les médias d’un câble diplomatique de l’ambassadeur d’Allemagne à Washington, très critique à l’égard de Donald Trump, a suscité la polémique dimanche, tandis qu’au Canada, l’ancienne vice-première ministre, Chrystia Freeland, en campagne pour devenir chef de gouvernement, s’est déclarée prête à répondre « dollar pour dollar » aux menaces douanières du président élu.

Quelques heures avant de retrouver la Maison Blanche, qu’il avait déjà occupée entre 2017 et 2021, le milliardaire républicain a lancé une nouvelle cryptomonnaie, susceptible, si son cours se maintient, de faire exploser sa fortune personnelle.

Donald Trump a remporté l’élection présidentielle du 5 novembre face à la vice-présidente démocrate Kamala Harris au terme d’une campagne inédite, au cours de laquelle il a été condamné pénalement, a tenu des propos racistes et sexistes et a été la cible de deux tentatives d’assassinat.

 
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