un syndicat suggère l’institution d’une prime d’éloignement – ​​Agence de presse sénégalaise

Matam, 19 jan (APS) – L’Union autonome pour le développement de l’éducation et de la formation (SADEF), à travers son secrétaire général, Mbaye Sarr, a plaidé, samedi, pour l’attribution d’une prime de renvoi aux enseignants en poste dans les zones reculées du Sénégal. .

« Pour compenser la pénurie d’enseignants à Matam et dans d’autres régions, nous proposons au gouvernement du Sénégal d’attribuer une allocation spéciale d’éloignement aux enseignants qui acceptent de servir dans des localités reculées telles que Matam, Sédhiou, Tambacounda, Kolda, Kédougou et Ziguinchor, » dit-il.

Une telle mesure permettrait aux autorités de faire face à leur « départ massif », année après année, des enseignants travaillant dans ces zones, a-t-il ajouté dans un entretien avec des journalistes, au terme d’une tournée syndicale qu’il dirige dans la région de Matam.

Selon Mbaye Sarr, les régions reculées du pays sont fortement impactées par les départs massifs des enseignants chaque année, à l’issue des travaux de la commission nationale de transfert. Une situation qui, dit-il, « affecte l’enseignement et l’apprentissage ».

Aussi, l’Union autonome pour le développement de l’éducation et de la formation recommande des « mesures audacieuses » en vue de remédier à cette situation et d’installer des enseignants dans ces zones reculées.

La région de Matam, en particulier, est confrontée à ce phénomène se traduisant par une pénurie d’enseignants qui a entraîné la fermeture de nombreuses classes dans la région, a-t-il relevé.

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Cette situation a poussé les responsables de l’école à concentrer les élèves dans d’autres salles selon le format des classes à double filière, a rapporté le secrétaire général de l’Union autonome pour le développement de l’éducation et de la formation.

« Cette méthode ne favorise pas un enseignement de qualité. De ce point de vue, nous attirons l’attention des autorités pour que des mesures audacieuses soient prises pour endiguer ce phénomène», a déclaré le syndicaliste.

« Nous avons aussi remarqué que de nombreuses écoles sont privées de budget. Depuis 2017, les écoles ne peuvent plus fonctionner sans budget. Ceux qui avaient été initialement alloués aux écoles ont été suspendus pour des raisons que l’on ignore», a déploré Mbaye Sarr.

AT/BK/SBS

 
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