Le problème, c’est que Charleroi a refait Charleroi. En oubliant de tuer le match. Par ses sorties (38e) ou ses relances manquées, Roef tentait pourtant tout pour les aider. Avec son lob un peu nonchalant, Heymans n’a pas profité de la passe décisive du gardien (22e), est passé très loin de son but et on s’est longtemps demandé si les Hennuyers n’allaient pas le regretter alors que les Buffalos connaissaient toutes les difficultés. Le monde a du mal à gérer la profondeur et à contenir la vitesse de Petris, positionné dans un rôle sans précédent d’ailier droit pour remplacer Bernier.
Charleroi gâche ses occasions en 1ère période et concède deux points à Gand (1-1)
Les mêmes mauvais ingrédients que contre l’Union
Les approximations individuelles dans leurs rangs se sont multipliées, à l’image de Watanabe sur la première partition mais comme un vieux refrain, les Carolos n’en ont pas profité. Au fil des minutes, les partenaires de Zorgan ajoutaient à leur mélange les mêmes mauvais ingrédients que ceux de l’Union. Ils tombèrent dans un faux rythme avant de reculer fort, beaucoup trop fort. Cependant, il n’y a eu aucun craquement de fumigènes.
Cette fois, le Sporting n’aura d’autre excuse qu’un problème mental. Ce qui était censé arriver est arrivé. Si Koné a repoussé l’échéance à deux reprises (43e, 59e), il n’a pu que constater que Kums, malgré ses 36 ans, pouvait encore servir avec les pieds qu’il possède. Absent vendredi pour cause de maladie, Vrancken dans son fauteuil a dû saluer le choix de Milicevic d’avoir lancé le milieu de terrain dix minutes plus tôt, sans quoi son siège serait devenu éjectable.
-Le week-end n’a pas vraiment commencé et pourtant les Sambriens peuvent être paralysés de regret. Que Petris ait mal géré un 2 contre 1 et ait oublié Dabbagh pour jouer à lui seul le rôle de sauveur que Roef lui a finalement retiré (88e). Et ne pas avoir, une nouvelle fois, remporté un match à leur portée qui leur aurait permis de revenir à un point du top 6 avant de recevoir deux matchs consécutifs au Mambourg (le Cercle et Dender).
C’était la soirée à gagner pour continuer à rêver. Mais comme c’est souvent le cas cette saison, les hommes de De Mil repartent frustrés de Gand pour la énième fois.