le festival Genève Lux 2025 entre mythes et légendes

Mythes et légendes au menu du Geneva Lux Festival

Pour le 11e édition, la fête des lumières enflamme la ville du 17 janvier au 2 février avec 24 œuvres, dont 15 œuvres inédites.

Publié aujourd’hui à 19h36

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Dès la nuit tombée dans le Jardin Anglais, c’est en empruntant un tunnel fait de bambous et de tubes LED que l’on entre dans un monde onirique. Les créatures lumineuses du festival Genève Lux sont ensuite découverts les uns après les autres, du 17 janvier au 2 février.

Baleines géantes, libellules et poissons volants nous entraînent vers une danse macabre, puis vers une wyverne, ce mythique serpent-dragon volant des contes suisses, qui représente ici un habitué de la fête : le baiser.

«On déambule, passant de la lumière à l’obscurité dans un univers qui reflète le thème de cette année : mythes et légendes», explique François Moncarey, directeur artistique de Genève Lux.

Mais ceci n’est qu’un aperçu des 24 œuvres à admirer, dont 15 nouveautés, issues de cette 11e edition.

Installation lumineuse MORPHOSIS au Jardin Anglais, Genève, lors du festival Geneva Lux, janvier 2025.

« L’objectif est toujours d’amener l’art dans l’espace public. Et le musée, c’est le port», déclare Marie Barbey-Chpuis, conseillère administrative à la tête du Département de la Sécurité et des Sports de la Ville de Genève, organisatrice de l’événement.

Cette année les œuvres sont concentrées dans un espace restreint, principalement autour du Jardin Anglais, afin de faciliter la découverte et de créer une ambiance de festival. Une buvette attend également les visiteurs.

Un ballet nocturne

Depuis trois éditions, le festival enrichit sa programmation en y ajoutant des performances artistiques et des spectacles son et lumière. La répétition générale de jeudi a également permis d’avoir un aperçu de « The Night Ballet », un spectacle qui lancera les festivités ce vendredi et samedi, au cours duquel des créatures légendaires, mi-poissons volants, mi-esprits aquatiques, prennent vie grâce aux artistes du flyboard. (ndlr : engin de levage hydromoteur)virevoltant au dessus du lac entre les lasers.

Light installation 'Le ballet nuit' at the Geneva Lux 2025 Festival in the Jardin Anglais, photographed by Georges Cabrera.

Autre démonstration phare de cette édition : un spectacle son et lumière intitulé «Radiance Radieuse», qui se tiendra les jeudis, vendredis et samedis.

Délégation d’Helsinki

Au fil des années, le Geneva Lux Festival a gagné en notoriété, attirant désormais non seulement des Genevois, mais aussi de plus en plus de visiteurs étrangers. Une délégation de la ville d’Helsinki sera même présente cette année pour s’inspirer de l’organisation genevoise, apprend-on.

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Un engouement qui se ressent également sur les plateformes comme Instagram ou Facebook, sur lesquelles photos et vidéos de l’événement sont largement partagées. En 2024, le festival avait généré 910 000 impressions sur les réseaux.

Le budget 2025 de Genève Lux, hors frais de fonctionnement, s’élève à environ 450’000 francs.

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Lorraine Fasler est journaliste à la Tribune de Genève depuis 2018. Auparavant, elle travaillait pour RTS info. Elle est titulaire d’un master de l’Académie des Médias et du Journalisme de l’Université de Neuchâtel.Plus d’informations @LorraineFasler

Georges Cabrera est journaliste vidéo. Auparavant, il a travaillé pendant plus de quinze ans comme photographe couvrant la vie locale pour la Tribune de Genève. Il a reçu le Swiss Press Photo en 2003 (art et culture) et en 2012 (sport).Plus d’informations

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