Qu’est-il arrivé à Eliza et Henrietta Huszti ? Ces deux sœurs hongroises vivant en Ecosse n’ont pas été retrouvées depuis une dizaine de jours, et la police a annoncé en début de semaine écarter toute piste criminelle.
Les deux sœurs de 32 ans, qui font partie de triplés, ont été vues pour la dernière fois le 7 janvier vers 2 heures du matin. Selon les images de vidéosurveillance des caméras de la ville et diffusées par la police, elles se trouvaient alors le long de la rivière Dee à Aberdeen, dans le au nord-est de l’Ecosse.
Depuis, les deux femmes, très semblables physiquement et qui partagent le même logement, ont disparu des radars. Des photos des sœurs, qui vivent en Écosse depuis dix ans, ont été largement diffusées dans la presse britannique et hongroise. Mais les recherches entreprises par la police écossaise, alertée depuis la Hongrie par les proches des deux jeunes femmes, n’ont rien donné.
Les recherches se concentrent sur les abords immédiats de la rivière, car il n’y a « aucune preuve que les femmes aient quitté » cette zone, a-t-elle signalé dès le début de l’enquête.
Mardi, la police a annoncé qu’aucune accusation criminelle n’était envisagée. Il n’en reste pas moins que “le comportement” des sœurs le jour de leur disparition, qui allaient se promener en pleine nuit le long de la rivière, “est tout à fait inhabituel”, a déclaré Davie Howieson, chargé de l’enquête, dans un communiqué de presse. libérer.
Un mouvement soudain mentionné
Pour la famille, les questions sont nombreuses. Leur frère, Jozsef, a déclaré à la presse qu’il n’avait rien remarqué d’étrange dans le comportement des deux sœurs dans les jours précédant leur disparition. Selon lui, la troisième des triplées, Edit, avait parlé à Eliza et Henrietta lors des célébrations du Nouvel An. Lors de cette conversation téléphonique vidéo, ils sont apparus « heureux et joyeux ».
Il a également fait part mercredi de sa « surprise » de découvrir que ses deux sœurs avaient annoncé à leur propriétaire leur intention de déménager, quelques jours avant de disparaître. “Ils n’avaient jamais parlé d’un tel projet”, a-t-il déclaré dans une interview à la BBC, filmée à Budapest. Les deux femmes, qui n’avaient aucun problème d’argent, économisaient pour pouvoir acquérir leur propre bien immobilier.
Pour la police, il est possible que les deux femmes se soient « jetées dans la rivière ». Les motivations d’une telle décision sont, à ce stade, inconnues.
Les enquêteurs expliquent cependant qu’ils n’« excluent » pas la possibilité que les deux femmes aient quitté la zone fluviale « par des moyens non encore identifiés ».
(AFP)