Le Parc National des Oiseaux du Djoudj, situé à Saint-Louis, est l’un des principaux sites d’hivernage des oiseaux migrateurs en Afrique. Cette information a été confirmée par le colonel Ibrahima Guèye, directeur des parcs nationaux du Sénégal, lors de la journée consacrée au comptage international des oiseaux d’eau.
Abordant ce sujet, le colonel Guèye a rappelé l’importance des oiseaux migrateurs, qui traversent les continents. Il a souligné qu’au cours de cette journée dédiée, des efforts considérables sont déployés pour garantir un décompte précis des populations aviaires dans ces zones clés. “Le Djoudj est un lieu d’importance capitale pour l’hivernage des oiseaux”, a-t-il précisé, selon les informations recueillies par l’APS.
Lors de la cérémonie officielle au Parc National des Oiseaux du Djoudj, plusieurs agents du parc national étaient présents pour évaluer les populations. Il a été précisé que le processus de dépouillement peut s’étendre sur près de six jours dans certaines régions du pays. Actuellement, les données sont en cours de compilation, a indiqué Guèye.
L’oiseau adopté pour cette édition est le dendrocygne fauve, une espèce originaire du delta du fleuve Sénégal. Le directeur du parc a exprimé son intention de mieux comprendre les raisons du déclin progressif de cette espèce. Des fiches de présentation ont également été élaborées pour sensibiliser le public à cette espèce et à sa situation.
Le Colonel Guèye a également souligné l’importance des oiseaux d’eau, révélant qu’ils sont de précieux indicateurs de la qualité des zones humides. Il a rappelé que le Parc National des Oiseaux du Djoudj est une zone Ramsar, reconnue d’importance internationale par la convention Ramsar depuis de nombreuses années.
Cette reconnaissance met en valeur l’importance de la conservation et de la restauration des zones humides, un sujet d’autant plus pertinent face aux défis du changement climatique, a-t-il conclu. Le programme International Waterbird Count (IWBC), dirigé par Wetlands International, est une initiative clé depuis 1967 dans la surveillance des populations aviaires dans plus de 150 pays.
Ce rapport a été lu sur le site de nos confrères de l’APS.