Au moins trois ministres fédéraux déclarent que le prochain chef du Parti libéral du Canada (PLC) doit parler couramment le français.
«Il va sans dire que le prochain chef du Parti libéral du Canada doit être capable de communiquer en français et en anglais, les deux langues officielles du Canada», a publié le ministre de l’Innovation, de l’Économie et du Développement. Énergie et député de Saint-Maurice–Champlain en X vendredi dernier.
François-Philippe Champagne n’est pas le seul à s’être prononcé en ce sens le 10 janvier. Jean-Yves Duclos, le ministre des Services publics et de l’Approvisionnement qui joue également le rôle de lieutenant du Québec, a également insisté, sur le réseau social d’Elon Musk. , que le prochain chef du parti soit « impérativement » bilingue.
Respect et valeurs
« C’est une question de respect et de valeur », a-t-il expliqué, soulignant que le bilinguisme du prochain leader était « essentiel pour maximiser [ses] chances de gagner les prochaines élections.
Le même jour, Steven MacKinnon, député de Gatineau et ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et du Travail, faisait écho à ses frères d’armes dans X.
«Pour moi, le bilinguisme, c’est apprécier le fait français au Canada, apprécier le Québec dans son ensemble et toutes les communautés du pays, qu’elles soient francophones ou anglophones.»
François-Philippe Champagne a également affirmé que la maîtrise du français par le futur leader devrait être suffisante pour qu’il puisse débattre.
Un candidat controversé
Ces positions ne sont pas anodines puisque la veille, l’unique candidate à la direction libérale, Chandra Arya, avouait ne pas parler français en plus de minimiser l’importance de la langue pour les Québécois.
«Pour les Québécois et les anglophones du Canada, ce n’est pas la langue qui est importante, c’est ce qu’on leur livre», a déclaré le député d’Ottawa dans une entrevue accordée à CBC.
En 2023, le député d’origine indienne s’est fait remarquer en parrainant une pétition demandant au gouvernement Trudeau d’annuler son projet de registre des agents étrangers.
Voir : Ingérence étrangère : la candidature à la direction du PLC déclenche des « drapeaux rouges »
Cette opposition au registre a déclenché un signal d’alarme concernant l’ingérence étrangère parmi les experts.