Le dossier Jake Evans est toujours passionnant en ce moment. « Passionnant » est-il le bon terme ? Dans une certaine mesure, oui.
On se demande évidemment si le Canadien sera capable de conserver ses services à long terme. Après tout, par sa façon de jouer, il contribue grandement aux succès du CH.
Et comme David Savard, Joël Armia et lui sont des joueurs clés en désavantage numérique, il serait intéressant de ne pas perdre le noyau qui fait la force du club en short cette année.
La première chose à surveiller est de savoir si Evans sera échangé à la date limite. Plusieurs clubs, dont les Diables, seront en lice si jamais le CH le mettait sur le marché.
Évidemment, s’il signe un contrat avant le 7 mars (à la Samuel Montembeault la saison dernière), il ne partira pas. Mais s’il ne signe pas, il risque d’être traqué.
Selon ce que Pierre LeBrun a rapporté dans le plus récent épisode du podcast Radar, il ne faut pas s’attendre à ce qu’un premier choix soit sur la table du CH en lien avec les services d’Evans à la date limite des échanges.
C’est son avis actuellement.
Si l’on prend en compte que le CH ne gagnerait pas vraiment à l’échanger contre un autre choix « ordinaire » et le club est actuellement #DanseLeMix, on pourrait penser qu’une transaction est improbable.
À moins que la parité en championnat – notamment à l’Est, d’ailleurs – ne fasse grimper le prix pour mettre la main sur Jake Evans en raison du manque de joueurs disponibles sur le marché ?
Et le deuxième aspect à surveiller pour savoir si le CH le gardera sur le long terme est évidemment de savoir quel contrat il pourrait signer avec le Canadien dans les prochains mois.
Que ce soit d’ici le 7 mars, avant le 1er juillet ou dès l’ouverture du marché, il sera intéressant de voir à quel point il souhaite rester à Montréal.
Pourquoi je dis ça ? Car selon LeBrun, toujours dans le cadre de son podcast avec Anthony Desaulniers, s’il veut se ruiner et frapper un circuit, ce ne sera pas à Montréal que ça va se produire.
Il affirme que le CH a un cadre précis pour signer Evans et qu’il ne s’en écartera pas.
Remarque : LeBrun n’a pas dit qu’Evans voulait casser sa tirelire. Il a dit que s’il voulait se ruiner, il devrait le faire sur le marché des agents libres.
Mais j’ai le sentiment qu’il veut vraiment signer à Montréal au juste prix… et que le CH veut le garder.
en rafale
– Anthony Martineau à la défense de Juraj Slafkovsky.
– À suivre.
– Les choses vont mieux pour lui.