Visite historique du président Gabriel Boric au pôle Sud

Visite historique du président Gabriel Boric au pôle Sud
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Visite historique du président Gabriel Boric au pôle Sud

Le président chilien s’est rendu vendredi au pôle Sud et a réaffirmé la « revendication de souveraineté » de son pays.

AFP

Publié aujourd’hui à 00h42 Mis à jour il y a 2 heures

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Le président chilien Gabriel Boric a effectué vendredi une visite historique au pôle Sud, réaffirmant la « revendication de souveraineté » du Chili sur la partie du continent blanc qu’il considère comme faisant partie du territoire national, a annoncé la présidence.

Gabriel Boric est le premier dirigeant du continent américain à se rendre au pôle Sud, selon la même source.

« C’est une étape importante pour nous. C’est la première fois qu’un président chilien atteint le pôle Sud, ce qui témoigne de la vocation antarctique du Chili », a déclaré le chef de l’Etat, selon des images diffusées en direct par la télévision nationale (TVN).

« Notre revendication de souveraineté »

Gabriel Boric est arrivé peu avant 20h00 GMT (21h00 heure suisse) à la base américaine Amundsen-Scott, située au pôle Sud, dans l’une des régions les plus reculées et hostiles de la planète. Il devait y rester deux heures.

Ce voyage jusqu’au point le plus méridional de la planète “est une réaffirmation de notre prétention à la souveraineté” sur l’Antarctique, a assuré Gabriel Boric.

Il « arrive à un moment important pour les activités scientifiques du Chili dans la région », a déclaré la présidence chilienne en annonçant le voyage.

Les bases des expéditions scientifiques

Historiquement, le Chili a concentré ses activités dans le secteur nord de la péninsule Antarctique. Mais elle cherche désormais à les étendre « aux secteurs de la mer de Bellingshausen et de la mer de Weddell », qui entourent la péninsule, a précisé la présidence.

Au cours du XXe siècle, des pays comme le Chili mais aussi la , les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Argentine et le Japon installent des bases en Antarctique, dans le cadre d’expéditions scientifiques tout en affirmant leur présence dans la région.

Depuis 1961, les activités dans la région sont régies par le Traité sur l’Antarctique, qui vise à préserver le continent des rivalités internationales. Le Chili est l’un des signataires du traité.

« Les États-Unis et la plupart des autres pays ne reconnaissent pas ces affirmations »

Le Département d’État américain affirme que sept pays, dont le Chili, maintiennent des revendications territoriales sur l’Antarctique, mais « les États-Unis et la plupart des autres pays ne reconnaissent pas ces revendications ».

Le président Boric était accompagné du ministre de la Défense et du secrétaire à l’Environnement, ainsi que des trois commandants des forces armées.

La délégation s’est rendue de Punta Arenas, dans le sud du Chili, à la base de l’Union Glaciar, sur le continent Antarctique, à bord d’un avion Hercules C-130. De là, elle atteint le pôle Sud à bord de deux hélicoptères et de deux avions de l’Air Force.

En 2007, la Première ministre néo-zélandaise de l’époque, Helen Clark, s’est rendue au pôle Sud, suivie en 2011 par le Premier ministre norvégien, Jens Stoltenberg, rappelle la présidence chilienne. Jens Stoltenberg a célébré le centenaire de la première expédition atteignant le pôle Sud, dirigée par l’explorateur norvégien Roald Amundsen, le 14 décembre 1911.

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