Le terme « Brain rot » a été élu mot Oxford de l’année 2024. S’il peut être traduit par « brain put », il désigne plus précisément « la détérioration supposée de l’état mental ou intellectuel d’une personne, considérée notamment comme le résultat d’un une surconsommation de contenus (désormais notamment de contenus en ligne) jugés triviaux ou peu stimulants. Et ce serait un véritable phénomène.
Plusieurs études ont montré qu’une forte consommation de contenus triviaux – informations sensationnalistes, théories du complot, divertissement sans fin – peut affecter nos capacités cognitives. « Le terme « pourriture » n’est peut-être pas si exagéré lorsqu’il s’agit de décrire l’impact d’un contenu en ligne de mauvaise qualité », juge le quotidien espagnol El País, qui lui consacre un article. Regarder ce type de contenu peut, entre autres, réduire la matière grise, raccourcir la capacité d’attention et détériorer la mémoire.
Le chercheur Michael Moshel a participé à une étude en 2023. Interrogé par les médias espagnols, il explique que faire défiler des vidéos, c’est-à-dire les enchaîner, comme c’est le cas sur TikTok et Instagram, « peut altérer considérablement l’attention et les fonctions exécutives en submergeant notre attention et nos fonctions exécutives ». nous concentrer et modifier la façon dont nous percevons et réagissons au monde.
Il n’est pas étonnant que les générations qui utilisent les réseaux sociaux aient de plus en plus de mal à se concentrer sur une seule tâche. Qu’est-ce qui pose problème (…)
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