la faiblesse de l’offre de santé, la pauvreté et la porosité des frontières indexées !

la faiblesse de l’offre de santé, la pauvreté et la porosité des frontières indexées !
la faiblesse de l’offre de santé, la pauvreté et la porosité des frontières indexées !

L’Alliance Nationale des Communautés pour la Santé (ANCS) place la région de Sédhiou en troisième position (3e) place au classement national des régions du Sénégal les plus infestées par le VIH/SIDA. C’est son Directeur technique qui l’a fait savoir hier, mardi 17 décembre, à l’issue d’une audience avec le gouverneur de la région de Sédhiou. Massogui Thiandoum cite des facteurs de risque tels que la mauvaise offre de soins de santé, la vulnérabilité face à l’autel de la pauvreté et la porosité des frontières. Cette mission en visite à Sédhiou vise à accroître le plaidoyer en faveur d’une synergie d’acteurs pour inverser cette fâcheuse tendance.

Au classement national des régions du Sénégal les plus infestées et touchées par le VIH/SIDA, Sédhiou occupe la troisième position ; Annonce faite hier mardi, à Sédhiou, par le directeur technique de l’Alliance nationale des communautés pour la santé (ANCS) à l’issue d’une audience avec le gouverneur régional. Massogui Thiandoum cite plusieurs facteurs de risque qui expliquent selon lui cette prévalence croissante, notamment la forte mobilité transfrontalière liée à la porosité des frontières.

« Le taux de prévalence du VIH/SIDA dans la région de Sédhiou est d’environ 1,6% ; alors que la moyenne nationale se situe autour de 0,3%. Et c’est la troisième région la plus touchée par le SIDA. Mais ce taux de prévalence cache une autre réalité car c’est une région qui présente un taux de prévalence régional étant donné qu’elle est transfrontalière avec de nombreux autres pays de la sous-région ouest africaine. »a noté le Directeur Technique de l’ANCS.

Et Massogui Thiandoum enchaîne avec d’autres facteurs aggravants : « Nous savons aussi que de nombreux malades de ces pays viennent se faire soigner ici à Sédhiou. Il existe également des facteurs socioculturels ainsi que la pauvreté qui génèrent des comportements vulnérables au sein des populations. À cela s’ajoute la faiblesse de l’offre de services et l’inaccessibilité de certaines zones. il a observé.

Cette rencontre avec le gouverneur régional ainsi qu’avec les partenaires de mise en œuvre constitue un plaidoyer fort dans la foulée de la création d’une synergie d’actions pour stopper la propagation de la maladie et celles dites opportunistes. Pour Massogui Thiandoum, le Directeur Technique de l’ANCS, « Tout le plaidoyer que nous avons fait auprès du gouverneur tournait autour de ces points. Et nous sommes très heureux que des engagements aient été pris pour répondre aux préoccupations soulevées. Cela aide toutes les parties prenantes à travailler main dans la main et à garantir que la politique de santé du Sénégal profite à tous les citoyens et que les indicateurs de santé soient verts d’ici 2030. a-t-il noté.

Le vice-gouverneur de Sédhiou chargé du Développement, Ba Ousmane Danfakha, a rassuré de l’appui de son institution notamment la diligence dans les déplacements de la clinique mobile dans les zones isolées ainsi que la coordination avec les différents services présents dans la région.

Moussa DRAME

 
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