« J’y resterai, aux côtés d’une population qui défend son avenir européen »

Publié le 17 décembre 2024 à 12h03 / Modifié le 17 décembre 2024 à 12h19.

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Près de deux mois après des élections législatives entachées d’irrégularités, dénoncées par l’opposition et remportées par le parti pro-russe Rêve géorgien au pouvoir, l’Etat du Caucase s’enfonce dans la crise politique. Samedi, l’ancien footballeur Mikhaïl Kavelashvili, fidèle partisan du gouvernement, a été choisi par un collège électoral pour devenir le prochain président de la Géorgie. Un pays et une capitale, Tbilissi, où des manifestations sont organisées quotidiennement depuis 19 jours. Un hiver russe avant un printemps géorgien ? La réponse de la police aux manifestations a jusqu’à présent été violente : plus de 400 manifestants ont déjà été arrêtés depuis le 28 novembre, lorsque les autorités ont déclaré qu’elles suspendaient le processus d’intégration européenne jusqu’en 2028.

Depuis le Palais de Cérémonie où elle siège mais aussi dans la rue où elle se rend, la présidente Salomé Zourabichvili continue de porter la voix des manifestants et de défier le Rêve géorgien qui, à deux reprises déjà, a tenté de la destituer. Il y a quelques jours, elle a annoncé qu’elle refuserait de quitter son poste le 29 décembre, date de fin de son mandat. Premièrement, elle souhaite, comme tous les manifestants de l’opposition et pro-européens, organiser de nouvelles élections législatives.

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