Le Canadien | Juraj Slafkovsky espère enfin se lancer

Jonathan Huberdeau a fait rire les journalistes de Calgary il y a quelques jours. Interrogé sur sa récente alchimie avec le centre Nazem Kadri, il a souligné qu’après une première audition infructueuse pour le duo, on lui avait demandé de jouer « avec tout le monde » pour les Flames.


Publié à 14h09

Mis à jour à 16h43

« Alors je suis revenu au premier. J’ai complété le cycle», a ajouté le Québécois.

À Montréal aussi, un attaquant vient de « boucler le cycle ». Après avoir débuté les six premiers matchs de la saison à la droite de Nick Suzuki et Cole Caufield, Juraj Slafkovsky a retrouvé ses deux complices samedi dernier à Winnipeg.

Du 26 octobre au 12 décembre, Kirby Dach, Emil Heineman, Josh Anderson et Alex Newhook se sont relayés pour jouer en première ligne. Quant au Slovaque, il a passé en revue tous les joueurs de centre disponibles : Newhook, Dach, Jake Evans, Christian Dvorak et même Lucas Condotta, mais pour quelques minutes seulement.

Ces dernières semaines, Slafkovsky a surtout été jumelé à Dach et Patrik Laine, sans grand succès. Passionnante sur le papier, cette combinaison n’a pas développé de véritable complicité, et elle a finalement passé beaucoup plus de - dans sa zone que autour du filet adverse. En fin de match jeudi dernier, alors que le Canadien se faisait écraser par les puissants (?) Penguins de Pittsburgh, Martin St-Louis a réuni ce qui devait être son unité principale cette saison. Et tout le monde, à commencer par Slafkovsky lui-même, espère que ces retrouvailles permettront au jeune homme de retrouver ses moyens.

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PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE ARCHIVES

Juraj Slafkovsky et Kirby Dach

« [Contre les Jets]je pense que c’était un peu mieux [qu’auparavant]estimé numéro 20, lundi matin, après l’entraînement du CH. Je me sentais bien sur la glace, je bougeais, je gagnais des batailles… […] Maintenant, je dois continuer à travailler. »

En deux étapes

C’est une campagne étrange pour le premier choix du Tricolore en 2022. Après 13 matchs, il totalisait 11 points et présentait un différentiel de 0. Lors des 14 matchs suivants, il était limité à 4 points avec un froid glacial de -10. Pourtant, ses indicateurs de possession de rondelle et de chances de marquer sont restés essentiellement les mêmes, que les points soient là ou non.

Il a également été le premier à admettre, dans le premier segment du calendrier, qu’il n’était pas satisfait de son apparition sur la glace. L’entraîneur-chef Martin St-Louis lui a encore donné raison lundi.

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PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE

L’entraîneur-chef des Canadiens, Martin St-Louis

« Au début de la saison, il ne jouait pas un très bon hockey, mais il visait les points », se souvient-il. Encore un rappel, en ce sens, que « la production ne raconte pas tout ».

Malgré l’incapacité de l’ailier à accroître son bilan offensif, le pilote estime avoir récemment vu son protégé « retrouver une meilleure régularité tout au long d’un match », notamment sur le plan défensif.

Le plus important est d’aider l’équipe à gagner. Produire en fait partie. Mais que pouvez-vous faire d’autre ? Et à quel prix ? Parfois, les intentions et les actions qui nous aident à gagner sont loin de la zone offensive. Je pense que si tu te concentres sur le jeu jeules points seront là.

Martin St-Louis, entraîneur-chef des Canadiens

Il ne s’agissait bien sûr que d’un seul match, mais celui de samedi a été certainement encourageant pour le premier trio. La présence d’un grand bonhomme comme Slafkovsky, surtout lorsqu’il utilise sa vitesse et son gabarit pour remporter des batailles pour la rondelle, apporte une dimension à cette unité, disons, différente de celle d’Alex Newhook – avec tout le respect pour ce dernier, qui avait aussi de bons moments avec Suzuki et Caufield.

Contre les Jets, Slafkovsky a aidé son équipe à prendre possession de la rondelle et à la conserver, un élément qui manque certainement au Canadien à cinq contre cinq.

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PHOTO JOHN WOODS, ARCHIVES DE LA PRESSE CANADIENNE

Juraj Slafkovsky (20 ans) lors du match contre les Jets de Winnipeg samedi

« Était-ce parfait ? Non, mais j’ai trouvé que [les deux premiers trios] c’était mieux comme ça», a conclu St-Louis.

Stabilité

En fait, l’entraînement déployé à Winnipeg était celui qui était prévu pour débuter la saison en octobre dernier. Cependant, avec la grave blessure subie par Patrik Laine au camp d’entraînement, et suite aux échecs connus depuis par plusieurs attaquants – à commencer par Slafkovsky et Kirby Dach –, l’entraîneur principal n’a eu d’autre choix que de jongler avec ses trios. Il espère aujourd’hui retrouver une certaine stabilité au sein de son groupe.

Dans le même ordre d’idées, Nick Suzuki a déclaré qu’il souhaitait que lui et ses compagnons « bâtissent » sur leur premier match de retour ensemble. Tout cela commence bien entendu par le réveil du colosse à sa droite.

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PHOTO DAVID KIROUAC, ARCHIVES USA TODAY SPORTS

Nicolas Suzuki

“S’il peut récolter des points et créer des jeux avec Cole et moi, cela l’aidera”, a déclaré le capitaine. Nous venons de faire un bon entraînement ensemble. C’est une question de - avant qu’il n’explose. »

Personne ne souhaite cela plus que Slakovsky lui-même.

« L’année dernière, je suis arrivé avec eux à cette époque de l’année, et j’ai fait une bonne saison [par la suite]il a souligné. J’espère tourner la page de mon début de saison, me lancer et jouer du bon hockey. »

Le match de mardi semble être l’occasion idéale pour lancer cette renaissance en grand. Les Sabres de Buffalo, en effet, ont perdu leurs 10 derniers matchs. Ils représentent des proies vulnérables, même si l’on pourrait affirmer qu’ils sont « dus ».

On pourrait dire la même chose de Juraj Slafkovsky, quand on y pense.

Primeau contre les Red Wings ? Pas si vite…

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PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE ARCHIVES

Cayden Primeau

Malgré toutes les difficultés qu’il éprouve, Cayden Primeau devra bien débuter un match l’un de ces quatre, ce qui n’était pas arrivé depuis le 1est en décembre dernier à Boston. On serait porté à croire que le retour du gardien malheureux se produirait lors du doublé face aux Red Wings, que ce soit vendredi à Détroit ou samedi à Montréal. Cependant, Martin St-Louis a laconiquement répondu « cela pourrait être le cas » lorsqu’un journaliste lui a demandé si Primeau serait appelé à assister à l’un de ces matchs. « Votre idée n’est pas encore faite ? », lui a-t-on encore demandé. “Non”, a répondu l’entraîneur. Peut-être est-ce simplement la nature exacte de la répartition des deux matches qui n’est pas déterminée ? Allez comprendre. Ce qui est sûr, c’est que cela ne ressemble pas à un vote de confiance envers Cayden Primeau.

 
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