Tramway de Québec | Un coût estimé à 7,6 milliards et une mise en service prévue en 2033

(Québec) D’abord annoncé pour 2026, puis anticipé pour 2030, le projet de tramway québécois, victime de nombreux bouleversements, verra enfin le jour en 2033, a annoncé lundi le gouvernement Legault.


Publié à 11h41

Mis à jour à 12h11

Le gouvernement du Québec et CDPQ Infra ont annoncé lundi matin la conclusion d’une entente pour la planification du projet, maintenant estimé à 7,6 milliards de dollars.

La première phase du projet de tramway, baptisée TramCité, doit compter 19 km et 29 stations, de Le Gendre à Charlesbourg, en passant par l’Université Laval, l’Assemblée nationale et Saint-Roch.

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IMAGE FOURNIE PAR CDPQ INFRA

Le plan de la première phase du futur réseau de tramway de Québec, qui devrait voir le jour en 2033.

«Je veux que vous soyez certain que nous consacrerons tous nos efforts à faire de ce projet une réalité», a déclaré le PDG de CDPQ Infra, Jean-Marc Arbaud, lors d’une conférence de presse très fréquentée sur la Colline parlementaire.

«Nous sommes convaincus que c’est la solution à livrer pour améliorer le quotidien des citoyens», a ajouté le patron de CDPQ Infra, qui vise une rentabilité de 10 % de ses investissements dans TramCité.

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PHOTO JACQUES BOISSINOT, LA PRESSE CANADIENNE

Jean-Marc Arbaud et Geneviève Guilbault

La conclusion de ces ententes – l’une entre le gouvernement et la Caisse, l’autre entre la Caisse et la Ville de Québec – devrait permettre de concrétiser enfin ce projet qui a fait l’objet de luttes politiques, de reports et d’enquêtes. défavorable depuis des années.

L’ancien maire Régis Labeaume a lancé le projet de tramway en 2018 avec une livraison pour 2026. Dans son étude sur la mobilité dans la capitale, commandée par Québec, CDPQ Infra parlait d’une livraison en 2030.

Mais voilà que lundi, Québec parle désormais du début des travaux en 2027 et de la livraison en 2033… 15 ans après la conférence de presse où Régis Labeaume a dévoilé la carte du réseau.

Le maire de Québec s’est réjoui de cette annonce, malgré les délais supplémentaires. « C’est une bonne nouvelle aujourd’hui, on va essayer de changer un peu l’ambiance ! », a lancé Bruno Marchand.

«Cette entente permettra à Québec d’être le premier au Québec à se doter d’un tramway», a-t-il déclaré. La construction produira un boom économique, je suis convaincu que c’est l’équivalent d’une mini Baie James. »

L’annonce de ce partenariat a eu lieu à l’ombre de la politique fédérale. Le chef conservateur Pierre Poilièvre a déjà affirmé qu’il n’avait pas l’intention d’investir un sou dans le projet de tramway.

«Il faut que le gouvernement fédéral s’engage à nouveau dans le financement de la mobilité au Québec», a répondu la ministre des Transports et de la Mobilité durable (MTMD), Geneviève Guilbault, sans mentionner M. Poilièvre. Selon elle, même le gouvernement libéral de Justin Trudeau n’a pas encore garanti 40 % de la facture finale du tramway québécois.

« Ce projet est trop avancé pour revenir en arrière. Il y aurait des conséquences majeures», a prévenu Bruno Marchand, citant les quelque 600 millions déjà investis dans le projet, sans compter ceux apportés par les promoteurs le long du tracé.

 
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