mouette« Il ne devrait pas y avoir de place pour des augmentations de salaire conventionnelles »
Cette indexation est notamment due à la hausse de l’inflation. Ce chiffre est passé à 4,3 % en 2024, principalement en raison d’une inflation alimentaire plus élevée (principalement due au tabac) et d’une hausse des prix de l’énergie. La Banque Nationale le souligne également ? le coût plus élevé des titres-services, notamment en Flandre. « Un cinquième du coût salarial plus élevé que prévu est la conséquence de ces titres-services plus chers. Même s’ils ne coûtent qu’un euro de plus individuellement, cela représente une augmentation de plus de 10%”a expliqué Geert Langenus, économiste en chef à la Banque nationale.
Pierre Wunsch (BNB) : « Il faut encourager l’électrification du chauffage »
Ainsi, avec l’indexation et la hausse des coûts salariaux, l’écart salarial avec les pays voisins se creuse encore un peu et met plus de - à se combler. Cela ne devrait toujours pas l’être d’ici 2027, estime la BNB.
Or, il est prévu dans la loi que cet écart salarial doit être éliminé. « Cela signifie qu’il ne devrait y avoir aucune place pour des augmentations de salaire conventionnelles »au-delà de l’indexation, au cours des trois prochaines années, a déclaré le gouverneur de la Banque nationale, Pierre Wunsch. Ce dernier précise toutefois que ce n’est pas la BNB qui définit quels seront les salaires à l’avenir. Celles-ci sont négociées entre syndicats et employeurs, sur la base des chiffres du Conseil central de l’économie.