La destitution du président sud-coréen Yoon Suk Yeol, votée samedi 14 décembre par l’Assemblée nationale, en réponse à son décret instaurant la loi martiale le 3 décembre, ne passe pas par la mouvance ultra-conservatrice incarnée par le mouvement protestant évangélique. Lors de son rassemblement – mi-sermon, mi-réunion politique – dimanche 15 décembre, à Gwanghwamun, au centre de Séoul, le pasteur Jeon Kwang-hoon, figure majeure de ce mouvement, s’est adressé à plusieurs milliers de ses fidèles sur le vote. , la veille par l’Assemblée nationale, la destitution de M. Yoon.
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Pour le fondateur de l’Église presbytérienne de Sarangseil, à la stature imposante et à l’épais cheveux gris, cette décision s’inscrit dans un vaste complot ourdi depuis Pyongyang et Pékin, avec la complicité de l’opposition démocrate et de son leader, Lee. Jae-myung. « Nous résisterons à cette mesure inconstitutionnelle. La révolution a commencé. Nous organiserons des rassemblements chaque jour devant la Cour suprême. »a-t-il lancé, en référence à l’organisme qui doit valider ou invalider, dans un délai de six mois, le licenciement pour qu’il soit effectif.
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