Un proche des deux policiers en repos agressés dans le Vieux-Nice a évoqué cette soirée sanglante. Choqués et blessés, les deux policiers disposent de quatre jours d’ITT. Cinq agresseurs ont été présentés au tribunal ce samedi et comparaîtront immédiatement le 17 décembre.
« Ils sont très choqués. L’un d’eux s’est vu mourir”, rapporte à Nice-Matin un proche des deux policiers qui ont été agressés dans la nuit de jeudi 12 au vendredi 13 décembre, dans la Vieille Ville. Bon. Les deux policiers ont été frappés par un groupe de plusieurs individus alors qu’ils n’étaient pas en service.
La scène s’est produite vers 2 heures du matin, selon ce proche qui a pu s’entretenir avec les victimes. Accompagnés de deux amis policiers, également en congé, les deux hommes sont sortis d’un bar, rue de la Préfecture, et ont commencé à discuter.
Plusieurs hommes se sont dirigés vers les policiers et l’un d’eux aurait fait une remarque déplacée à propos des fesses de l’un des policiers. L’un des policiers a alors demandé au groupe de partir. « Cela a commencé à empirer. Il a ensuite évoqué son rôle de policier », explique ce proche.
L’un des individus du groupe l’a alors encouragé à venir se battre. « Des amis à eux se sont joints au combat et tous deux ont été lynchés », raconte-t-elle.
Comparution immédiate le 17 décembre
Sur les images captées par un témoin, son ami est allongé au sol au pied d’un immeuble. L’un des agresseurs s’approche et lui donne un coup de pied à la tête. Leurs deux amis tentent de les aider.
Les deux policiers ont été évacués vers l’hôpital Pasteur 2. De multiples blessures ont été constatées sur les corps des deux hommes, ainsi que des plaies saignantes et des hématomes. L’un d’eux pourrait avoir le visage cassé et l’autre une entorse au doigt. Ils disposent de quatre jours d’incapacité totale de travail.
Cinq des agresseurs ont été interpellés peu après les faits par le service local de police judiciaire (SLPJ) de Nice. Les auteurs présumés ont été présentés au tribunal ce samedi.
Le parquet de Nice a pris en compte la circonstance aggravante de violences sur policiers et a requis la détention provisoire des cinq suspects.
Ils ont néanmoins été libérés sous contrôle judiciaire, a appris BFM Nice Côte d’Azur de Source policière, en attendant leur comparution immédiate devant le tribunal correctionnel qui aura lieu ce mardi 17 décembre.