Le Varois a rattrapé plus de la moitié de son écart sur le leader en 24 heures et se retrouve, dimanche, à moins de 100 milles nautiques du leader.
France Télévisions – Sports Editorial
Publié le 15/12/2024 10:25
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Les skippers en tête du Vendée Globe ont beau entrer dans le Pacifique, la bataille fait rage. Supersonique depuis le changement d’océan, Yoann Richomme (Paprec Arkéa), se rapproche d’heure en heure de Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance). Il est à 82 milles marins (nm) du leader dimanche 15 décembre à 7 heures du matin, alors qu’il naviguait à près de 200 milles nautiques du Havrais à la même heure la veille.
A la tête d’une flotte déployée dans les mers du Sud depuis le 2 décembre, Charlie Dalin ne compte visiblement pas baisser les bras et parvient à trouver du vent pour naviguer à la vitesse de 24 nœuds au moment du score, contre 14 pour Yoann Ricaman. « Yoann et Sébastien ont touché le front avant moi, j’ai dû faire un gros zigzag au Sud avant de me repositionner et de récupérer le vent de nord-ouest que j’ai actuellement »témoigne sur le site de l’organisation celui qui sait que les moindres milles sont précieux sur le Vendée Globe. En 2020, il échoue à seulement 2h31 de Yannick Bestaven après un tour du monde de 80 jours.
Leader, le Normand apprécie toujours sa position, même menacé. “Si ça pouvait rester ainsi jusqu’au bout, ça me conviendrait très bien. Ce qui est sûr, c’est que je préfère être là où je suis et que je ne vais pas ralentir !il prévient. Derrière le trio de tête, échappé depuis plusieurs semaines, le regroupement attendu entre une dizaine de skippers, à la croisée de l’Indien et du Pacifique, commence à s’opérer. Thomas Ruyant (Vulnérable, 4e) et Jérémie Beyou (Charal, 5e) sont toujours coincés dans une zone sans vent alors que leurs poursuivants avancent.
Encore plus loin dans le classement, certains marins sont encore aux prises avec un Indien capricieux. “Nous avons hâte de rompre”» clame Alan Roura (Hublot, 20e), qui n’a pas encore connu d’avarie majeure sur son bateau. A l’inverse, certains skippers comme Damien Seguin (Groupe Apicil, 17e), blessé lors d’une réparation la veille, cherchent une accalmie pour prendre soin de leur bateau. Pour l’instant, seuls deux des 40 marins engagés ont dû jeter l’éponge, un chiffre faible à ce stade de l’épreuve. Comme le mentionne Charlie Dalin à propos de sa première place, “pourvu que ça dure”.
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