Publié le 1 juillet 2024 à 19h51 / Modifié le 1 juillet 2024 à 21h27
En sortant de la station Southfields, un autre Wimbledon s’offre aux visiteurs, un peu moins chicun peu plus classe moyenne. Ici, pas de gazon synthétique déroulé à la sortie de la gare, ni de grandes panneaux d’affichage publicité de marques de vêtements de sport, comme dans le centre-ville. maisons jumelées sont un peu moins cossues, les barrières en bois peintes il y a un peu plus longtemps. Les parkings privés ne sont pas loués pour la charité mais pour se faire un peu d’argent de poche.
Mais ce n’est pas seulement l’argent qui est en jeu. A l’approche de Church Road, l’adresse du site depuis 1922, des banderoles de résidents locaux opposés au projet de développement du tournoi fleurissent de l’autre côté de la route, dans le parc public, où se trouve le célèbre file d’attente (« file d’attente ») qui entretient son faux suspense (tout le monde aura un ticket) et alimente la légende.
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