Les partis belges se positionnent après le succès de l’extrême droite en France – .

Les partis belges se positionnent après le succès de l’extrême droite en France – .
Les partis belges se positionnent après le succès de l’extrême droite en France – .

Le Nouveau Front populaire est né dans l’urgence après la dissolution de l’Assemblée nationale française. L’alliance de gauche regroupe le Parti socialiste, le Parti communiste, les écologistes, La France insoumise (LFI) et le parti de Raphaël Glucksmann, Place publique. Le Nouveau Front populaire arrive en deuxième position, avec 28 % des voix, devant le camp présidentiel (20 %).

Les appels au retrait des troisièmes candidats se multiplient à l’approche du second tour, afin d’éviter la dispersion des voix et de bloquer le RN. Certaines personnalités refusent cependant d’appeler à voter pour les candidats de La France Insoumise, qu’elles assimilent à un parti extrême aussi dommageable que le Rassemblement national.

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Le président du MR Georges-Louis Bouchez a estimé que LFI ne pouvait être considérée comme un rempart républicain face au RN. “Les candidats arrivés en troisième position face à ces deux populismes extrémistes sont les seuls remparts démocratiques”, écrit-il sur X.

Maxime Prévot, président des Engagés, qui devrait s’allier au MR dans un futur gouvernement wallon, n’est pas sur la même ligne : « Face à l’extrême droite, il n’y a pas d’atermoiements à adopter : il faut la bloquer en faisant en sorte que le Le candidat le mieux classé parmi les autres partis est soutenu par tous les autres», a-t-il réagi auprès de Belga.

L’élu européen des Engagés, Yvan Verougstraete, a lui aussi appelé à faire barrage au RN. « LFI est un adversaire politique dangereux, mais la priorité absolue est de faire barrage au fascisme », a-t-il souligné.

La veille, son prédécesseur Benoît Lutgen avait dénoncé l’ambiguïté « indigne et inacceptable » de François Bayrou, le nouveau partenaire des Engagés au niveau européen. « Beaucoup de Français seraient totalement désespérés de trouver un choix entre le RN et LFI », a déclaré Bayrou sur TF1, lui qui se présentait au sein du parti Ensemble dirigé par Emmanuel Macron. Il a appelé à évaluer au cas par cas les éventuels retraits.

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De son côté, l’Engagé Catherine Fonck a constaté dimanche soir que « 63 % des Français » avaient voté pour « les extrêmes » au premier tour, reléguant l’ensemble du Nouveau Front populaire à l’extrême gauche.

Cependant, le Conseil d’État français a estimé en mars que la France Insoumise, comme le Parti communiste français, faisait partie du bloc « de gauche » sur l’échiquier politique et non de l’extrême gauche. Le RN, quant à lui, est à classer dans l’extrême droite.

Des réactions sont également venues de la gauche francophone belge : Paul Magnette (PS) a regretté un « tournant historique dans le paysage politique » avec la victoire du RN au premier tour. « Or, on le voit malheureusement dans plusieurs pays européens : là où l’extrême droite progresse, les libertés régressent. »

Rajae Maouane, coprésident démissionnaire d’Ecolo, a salué « le courage des démocrates et leur appel à voter pour celui qui peut encore vaincre la xénophobie et la misogynie du clan Le Pen ».

Pour Raoul Hedebouw, président du PTB, les résultats sont à mettre sur le compte de « sept années de politique antisociale et autoritaire du président Macron ». S’opposer aux candidats du Nouveau Front populaire et du RN revient à « faire le jeu de l’extrême droite », selon lui.

Le second tour des élections aura lieu dimanche 7 juillet en France.

 
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