La Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) a choisi la Nation Ojibwe de Wabigoon Lake et le canton d’Ignace comme communautés hôtes du futur site du dépôt géologique en profondeur du Canada pour le combustible nucléaire usé provenant des réacteurs nucléaires au Canada.
La région d’Ignace était l’un des deux endroits en lice pour accueillir le tombeau nucléaire. L’autre était South Bruce, dans le sud-ouest de l’Ontario.
Ces communautés étaient majoritairement favorables à l’hébergement du site, après plus d’une décennie de discussions.
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Dans un communiqué diffusé jeudi matin, le président-directeur général de SGDN, Laurie Swamia déclaré qu’il c’est un moment historique
.
Ce projet résoudra un problème environnemental et soutiendra les objectifs du Canada en matière de changements climatiques
» dit-elle, ajoutant que la décision concernant le site est le résultat d’un processus de sélection basé sur le consentement.
C’est ce que confirme Lise Morton, vice-présidente à la sélection des sites pour SGDNqui ajoute que les communautés d’accueil sélectionnées sont « informées et consentantes ». Elle ajoute que le site retenu répond à des normes de sécurité rigoureuses, un critère sine qua non pour établir le plan canadien de gestion du combustible nucléaire irradié.
Nous savons que la roche du nord de l’Ontario est très bonne pour un projet comme celui-ci.[…] Nous pouvons y développer un site de sécurité rigoureux.
Plan du dépôt en profondeur du dépôt géologique en profondeur du Canada pour le combustible nucléaire irradié.
Photo : Société de gestion des déchets nucléaires
Dans un communiqué, la maire du canton d’Ignace, Kim Baigrie, affirme que sa communauté est honoré et très fier
avoir été choisi aux côtés de la Première Nation de Lac Wabigoon pour accueillir ce premier stockage géologique profond.
Les résidents du canton d’Ignace se sont exprimés haut et fort cette année et ont fortement exprimé leur soutien global.
indique le maire, ajoutant qu’il s’agit d’un des nouvelles extrêmement positives
pour les deux communautés et pour toute la région.
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Ignace est une ville du nord-ouest de l’Ontario qui compte un peu plus de 1 000 habitants.
Photo : Organisation canadienne de gestion des déchets nucléaires
Dans un communiqué, le chef de la nation Ojibwe de Lac Wabigoon, Clayton Wetelainenindique que la communauté anticipe la poursuite des travaux alors que ce projet entre dans la phase d’évaluation réglementaire
.
Nos membres ont clairement exprimé leur désir que nous ayons le courage de passer à la prochaine phase de ce projet.
ajoute-t-il.
L’opposition toujours présente
Brennain Lloyd, bénévole de l’alliance Nous, le Nord sans nucléaire (traduction libre : Nous, le Nord dénucléarisé), ne cache pas sa déception.
Le SGDN fait valoir qu’il vient de sélectionner une communauté d’accueil volontaire. Ce n’est pas le cas.
Pour preuve, elle suggère que les chefs des Premières Nations du Traité numéro 3, qui comprend une grande partie du territoire ojibwe du Nord-Ouest, ont voté à l’unanimité contre le projet.
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Des manifestants autochtones se sont rassemblés le 2 octobre pour exprimer leur opposition à la construction d’une décharge de déchets nucléaires près d’Ignace, dans le nord-ouest de la province.
Photo : CBC / Sarah Law
Elle est désolée que le site soit localisé aux bassins versants de deux bassins hydrographiques
et maintient que La société canadienne n’a que très peu exploré la géologie du territoire
.
Sans parler du risque lié au transport, ajoute-t-elle, qu’elle qualifie de recette pour les rejets radioactifs
.
Les déchets se situent en moyenne à 1700 km du site. Cela représente deux à trois camions sur les routes du Nord de l’Ontario depuis plus de 50 ans.
Un projet loin d’être terminé
Le SGDN a lancé son processus de sélection de site en 2010 sur la base du consentement et des priorités de la communauté.
Mme Morton affirme qu’il s’agit aujourd’hui de la première étape d’une série de plusieurs étapes à suivre au cours des années à venir, notamment le processus décisionnel réglementaire de la Commission canadienne de sûreté nucléaire ainsi que celui de l’Agence de sûreté nucléaire. évaluation d’impact du Canada.
Nous, la société de gestion des déchets nucléaires, devons démontrer à ces commissions de réglementation que le projet sera réalisé en toute sécurité.
Elle conclut en précisant que la construction devrait débuter vers 2032 et durer une dizaine d’années. avant de finalement placer les combustibles nucléaires sous terre
.
L’agence affirme que le projet apportera un large éventail d’avantages aux communautés d’accueil au cours des 175 années suivant sa mise en œuvre. Cela comprend de nouveaux emplois et des investissements dans les communautés.