S’il avait pu faire les choses différemment dans le cas de l’offre hostile soumise à l’attaquant des Hurricanes de la Caroline Sebastian Aho le 1er juillet 2019, l’ancien directeur général des Canadiens de Montréal Marc Bergevin l’aurait fait. .
C’est en tout cas ce qu’il a admis lors d’une entrevue avec l’informateur Pierre LeBrun, publiée jeudi sur le site The Athletic.
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« Est-ce que je reviendrais là-dessus ? Oui, a-t-il admis franchement. Mais honnêtement, à l’époque, nous pensions pouvoir obtenir le joueur grâce à des bonus à la signature, ce qui [Tom] Dundon [le propriétaire des Hurricanes] égalé. Cela s’est avéré être une bonne affaire pour eux.
Pour rappel, Aho avait signé la proposition de 42,27 millions de dollars sur cinq ans que lui avait fait parvenir le CH. Au cours de la première année, le Finlandais a reçu 21 des 42,27 millions de dollars de primes à la signature.
Ce que Bergevin ne regrette pas, c’est d’avoir ciblé Aho.
«Aho était le bon joueur à cibler, mais j’aurais aimé que ce soit une offre hostile différente», a déclaré celui qui travaille maintenant dans l’organisation des Kings de Los Angeles à titre de conseiller spécial du directeur général Rob Blake.
D’ailleurs, quelques années plus tard, les Hurricanes se sont vengés en soumettant une offre hostile à Jesperi Kotkaniemi (un an et 6,1 millions de dollars), que le Canadien n’a pas égalée.
Don Waddell, directeur général des « Canes » à l’époque, a contacté le CH afin de trouver un terrain d’entente pour réaliser une éventuelle transaction. Le joueur que Bergevin visait en retour était l’attaquant Seth Jarvis, mais les Hurricanes ne voulaient pas l’échanger.
Un départ déjà décidé
Avant même d’être congédié en novembre 2021 après un début de saison catastrophique, Bergevin savait que la campagne 2021-2022 serait sa dernière avec le Tricolore.
Le propriétaire de l’équipe, Geoff Molson, l’a approché pour une prolongation de contrat après que le club ait atteint la finale de la Coupe Stanley à l’été 2021. Bergevin a refusé.
«J’ai décidé que pour moi, il valait mieux aller de l’avant», a déclaré Bergevin. Le moment était venu. C’était bien pour nous deux d’aller dans une direction différente.
