Plus de 20 propositions pour le troisième lien

Plus de 20 propositions pour le troisième lien
Plus de 20 propositions pour le troisième lien

Le ministre des Transports et de la Mobilité durable du Québec a révélé mercredi combien d’entreprises ont soumis une proposition officielle pour la construction d’un futur pont routier ou tunnel pour relier les berges de la région de la capitale.

«C’est une excellente nouvelle, cet intérêt du marché pour notre projet», a déclaré Mme Guilbault en point de presse.

Sur 29 entités ayant demandé des documents, 23 ont rempli le formulaire nécessaire pour potentiellement participer à la construction proprement dite et aux prochaines étapes des processus de qualification et d’appel d’offres.

Le gouvernement Legault rencontrera les 23 entreprises individuellement, à compter de cette semaine.

Sur ce lot, 15 sont des sociétés d’ingénierie, sept sont des entrepreneurs en construction et une société de gestion de projet. Certains pourront alors constituer un consortium.

Pour l’instant, le ministre n’a pu dévoiler les noms que de deux entreprises figurant sur la liste : le groupe d’ingénierie français Ingérop, qui a des bureaux à Montréal, ainsi que Demathieu & Bard, basé à Saint-Jérôme.

Chaque entreprise doit avoir au moins une relation d’affaires au Québec pour pouvoir postuler.

“Parmi toutes les fois où nous avons lancé des appels à manifestation d’intérêt, c’est le moment où le plus grand nombre d’entreprises ont manifesté leur intérêt.”

— Geneviève Guilbault, ministre des Transports du Québec

Fermer le pont pendant un an

Le 11 octobre, la ministre Guilbault a tenu une conférence de presse pour annoncer que son gouvernement lançait un avis d’appel d’intérêt international pour le nouveau projet de lien inter-autoroutier entre Québec et Lévis.

Elle avait alors indiqué se donner deux ans pour « faire le plus de démarches possibles » et rendre le projet « relativement irréversible ».

Un appel d’offres a ensuite été publié. Il y avait un échéancier préliminaire sous forme d’échéancier où l’on lit que Québec ambitionne de commencer les travaux au plus tôt en 2028, pour les terminer vers 2035. Dans 10 ans.

Sur la possibilité de rendre praticable le pont de Québec pour les camions lourds advenant la fermeture du pont Laporte, solution évoquée par le ministre fédéral Jean-Yves Duclos, Mme Guilbault reconnaît qu’« il existe un moyen d’aménager exceptionnellement pour rendre le passage camions. Mais ce serait une mesure temporaire.

Pour rendre le pont de Québec ouvert en permanence aux camions, le ministre soutient qu’il faudrait d’abord le fermer pendant un an.

«Fermer le pont de Québec pour un an, personne sensé ne pense que c’est une bonne idée», dit-elle, disant avoir en main une lettre de cinq pages du ministère fédéral des Transports qui explique toute la complexité d’un tel projet.

Ce qu’ils ont dit

« Il y a de la ferveur sur le marché ! Quand il y a autant d’intérêt pour un projet, c’est bon signe. Cela signifie que les gens s’y intéressent et sont prêts à y travailler. C’est de bon augure.

— Jonatan Julien, ministre responsable de l’Infrastructure et de la région de la Capitale-Nationale

« Avec Mme Guilbault, on ne peut jamais passer 24 heures sans parler du troisième lien si on parle déjà du tramway. C’est une très bonne opération marketing. Mais il n’y a ni plan, ni budget. Il n’y a rien !

— Monsef Derraji, porte-parole du Parti libéral du Québec en matière de transports

« Les 23 entreprises intéressées ne veulent rien dire. Nous recherchons tous des brochures touristiques sur des pays que nous n’avons jamais visités. La vérité est que la CAQ veut faire une troisième campagne électorale en promettant un troisième lien.»

— Étienne Grandmont, spokesperson for Québec solidaire in terms of transport

« L’appel d’intérêt publié par le gouvernement caquiste démontre que cette mise en scène repose sur un canular électoral : le document indique que le gouvernement agit « sur la base de considérations en matière de sécurité et de redondance des ponts existants mentionnées dans le Plan CITÉ publié par la CDPQ ». Infra”. Toutefois, le Plan de la CITÉ ne contient aucune considération à cet égard.

— Pascal Paradis, spokesperson for the Parti Québécois for the Capitale-Nationale region

« La Coalition est heureuse qu’une nouvelle étape ait été franchie. Le projet avance et c’est tant mieux. Le plus important pour nous reste le parcours. Il doit être situé à l’est de Québec et de Lévis. Nous continuerons à nous faire entendre sur ce point.

— Alain Vallières, directeur général de Développement économique Bellechasse, porte-parole de la Coalition de l’Est et maire de Saint-Vallier

“Je pense que cette compétition pourrait être intéressante” pour faire baisser l’addition.

— Gilles Lehouillier, mayor of Lévis

 
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