Sans inspiration ni tonus, la Squadra Azzurra a été logiquement éliminée par la sélection suisse (2-0), ce samedi 29 juin, à Berlin.
Sur le papier, au regard de l’histoire, des records ou des réservoirs démographiques respectifs, l’Italie est censée être la favorite lorsqu’elle affrontera la Suisse sur le terrain. Mais au vu de la trajectoire des deux équipes depuis le début de l’Euro en Allemagne, les débats s’annonçaient, au mieux, plus indécis qu’à l’habitude. Le basculement a en effet été complet, ce samedi 29 juin à Berlin, où la « Nati » a logiquement disposé de l’équipe italienne, tenante du titre, en huitièmes de finale sur le score de 2-0.
L’équipe suisse a imposé sa confiance en première mi-temps à une équipe italienne sans grande inspiration et avec une défense douce comme de la burrata. Solide derrière et dépassant plus vite que la Squadra Azzura, l’équipe suisse s’est rapidement montrée dangereuse. Gianluigi Donnarrumma a dû réaliser plus d’une fois des arrêts de classe mondiale pour maintenir son équipe à flot : un saut de chat sur un tir à bout portant de Breel Embolo (24e), un ballon dévié sur le poteau sur un coup franc vicieux de Fabian Rieder (45e). ).
Il n’a cependant rien pu faire lorsque Remo Freuler, à la réception d’un centre de Ruben Vargas, a eu le temps de contrôler du pied droit et de prendre le gauche dans la surface dégagée pour le tirer au premier poteau (37e). 1-0 aux citrons au terme d’une domination sans partage : 10 frappes côté suisse, 0 pour l’Italie.
Fidèles à leur réputation de ponctualité, les Suisses n’ont pas attendu pour enfoncer le clou. Dès le retour des vestiaires, une magnifique frappe enroulée de Ruben Vargas, pas pressée d’un sou par la défense italienne, est venue nettoyer la lucarne gauche de Donnarumma (46e). On n’a pas vu comment les Azzurri pourraient se relever de ce deuxième coup dur. Comme un symbole de l’impuissance italienne, la lumière a failli venir… d’un joueur suisse, lorsque Schär a failli marquer contre son camp, d’une tête défensive venue mourir sur le poteau de Yann Sommer alors qu’il n’y avait pourtant aucun danger (51e). Puis pas grand-chose, la Nati verrouillant effectivement sa surface de réparation. Les Suisses retrouveront le vainqueur d’Angleterre-Slovaquie en quarts de finale.
