Le fils de Saku Koivu repêché par les Canadiens de Montréal

Le fils de Saku Koivu, Aatos, a été sélectionné par les Canadiens de Montréal au 70e rang.

Quelle histoire incroyable. Aatos Koivu se souvient encore avec émotion de cette soirée de décembre 2014 au Centre Bell.

C’était le petit garçon blond qui applaudissait, émerveillé par les 21 000 voix scandant le nom de son père, Saku Koivu.

Aujourd’hui âgé de 17 ans, Aatos est un centre qui pourrait très bien être une bonne affaire au n°70. Malgré sa jeunesse, il accueille cette opportunité avec un sourire grand comme la terre. Ses deux principaux atouts sont son jeu défensif et son tir.

Il se souvient avec amusement qu’il y a à peine un an, il aurait rejeté l’idée de patiner sur les traces de son père, ne croyant pas une seconde à une telle possibilité.

« Je ne t’aurais pas cru, je t’aurais traité de menteur. Il y a un an, je ne m’imaginais certainement pas assis ici aujourd’hui, portant un maillot des Canadiens de Montréal. Mon père est très ému. »

Formé à l’académie TPS Turku, le pivot a débuté la saison avec l’équipe U18 du club, amassant 22 points en 20 matchs. Il devra prendre du poids à 1,80 m et 77 kg.

Ses performances remarquables lui ont valu une promotion chez les U20, où il a continué de briller avec 31 points, dont 16 buts, en 28 matchs.

Un court passage en Liiga avec l’équipe senior a également marqué son parcours, une expérience qu’il décrit comme l’un des moments les plus marquants de sa carrière naissante.

En séries éliminatoires, il a maintenu son rythme avec sept points en dix matchs et, en avril, il a été invité au Championnat du monde des moins de 18 ans, ce qui a encore « renforcé » sa confiance pour l’avenir.

« Au fur et à mesure que la saison avançait, j’ai pris beaucoup de confiance. J’ai fait un bon début en U18, la chance m’a souri et j’ai commencé à croire que je n’étais pas un si mauvais joueur. »

« C’est peut-être à ce moment-là que j’ai commencé à penser à la sélection, mais je ne voulais pas me laisser distraire. Ce n’est que depuis le Championnat du monde que je me suis permis d’y penser davantage. »

Né en Finlande, Aatos a passé une partie de son enfance à Montréal, puis à Anaheim lorsque son père jouait avec les Ducks.

«Je n’ai pas beaucoup de souvenirs. Un peu lorsqu’il jouait pour les Ducks, mais j’ai vu des vidéos de lui jouant à Montréal.

« C’est un peu triste de ne me souvenir de rien des matchs de l’époque. Je paierais cher pour pouvoir les regarder aujourd’hui.

Bien que son père soit une figure influente dans le hockey, Aatos préfère tracer sa propre voie sans se sentir obligé de suivre les traces de son père à tout prix.

« Il est très intéressé, il est toujours à mes matchs, mais il essaie surtout d’être un bon père pour moi à la maison et c’est ce que je préfère. »

Il reconnaît toutefois le soutien constant et bienveillant de son père dans son développement sportif.

Pour un avenir proche, Aatos s’est fixé des objectifs ambitieux mais raisonnables : il aspire à s’établir en Liiga et à y jouer un rôle de premier plan.

Il est encore loin de la LNH, mais les journalistes finlandais voient en lui un projet intéressant à long terme, grâce à son jeu dans les deux sens en constante amélioration.

Aatos Koivu ne cherche pas à capitaliser sur le nom de son père, mais à se forger sa propre identité sur la glace, un pas à la fois.

« Je n’accorde pas beaucoup d’importance à tout ça. Mon père a joué, il a eu une grande carrière, il a accompli de grandes choses. J’essaie juste de tracer ma propre voie. »

Mais il n’aura d’autre choix que de suivre les traces de son père… jusqu’à Montréal…

 
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