Les négociations se poursuivent entre le Maroc et Airbus Helicopters concernant une potentielle commande d’hélicoptères H225M (Caracal). Même si aucun accord n’a encore été trouvé, les négociations progressent et un résultat est attendu en 2025.
Les médias français l’ont rapporté A la Tribune, La récente visite d’Emmanuel Macron au Marocdu 28 au 30 octobre 2024, cela aurait pu être l’occasion d’accélérer les négociations. Cependant, ce n’était pas le cas. “Apparemment, Rabat n’a pas aimé que Paris se retire de cet accord”, expliquent les médias économiques. Malgré la présence de Bruno Even, PDG d’Airbus Helicopters, dans la délégation française, aucun contrat n’a pu être conclu, ni lors de cette visite ni lors du Salon aéronautique de Marrakech, organisé du 30 octobre au 2 novembre.
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Toutefois, les négociations entre Airbus Helicopters et les autorités marocaines se poursuivent activement. La Tribune précise qu’il est question d’une commande ferme d’une dizaine d’hélicoptères, avec une option pour d’autres appareils. Les discussions portent actuellement sur « la configuration, le prix et l’état des hélicoptères », avec une décision finale attendue en 2025.
Un potentiel hub de maintenance au Maroc
Outre la vente des Caracal, Airbus Helicopters envisagerait également de développer un hub de maintenance, réparation et révision (MRO) au Maroc, destiné à couvrir les besoins ouest-africains. Cette installation renforcerait la coopération industrielle entre le constructeur et le Royaume, positionnant le Maroc comme un acteur stratégique de la maintenance aéronautique sur le continent.
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Pour Airbus Helicopters, ce contrat revêt une importance particulière. «Cette future commande, si elle se concrétise, permettra de combler un déficit de production de deux ans dans la chaîne H225», souligne La Tribune. L’usine de Marignane (Bouches-du-Rhône), où est produit l’hélicoptère, doit faire face à la récente baisse de la demande pour ce modèle.
Une décision attendue pour 2025
Les Caracal, connus pour leur capacité de charge de 11 tonnes, sont déjà utilisés par plusieurs pays, comme l’Irak (14 appareils), les Pays-Bas (12) et les garde-côtes japonais (3). Airbus Helicopters, qui doit produire entre 25 et 30 H225M chaque année, espère que ce contrat marocain viendra compléter les commandes en cours et attendues des Émirats arabes unis.
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L’issue des négociations entre le Maroc et Airbus Helicopters sera suivie avec attention, tant par l’industrie aéronautique que par les analystes du secteur. En cas de succès, ce contrat pourrait renforcer les capacités opérationnelles des Forces armées royales marocaines, tout en consolidant le rôle du Royaume dans l’écosystème aéronautique régional.