Trois militaires traduits devant un tribunal militaire – .

Trois militaires traduits devant un tribunal militaire – .
Trois militaires traduits devant un tribunal militaire – .

Trois militaires comparaîtront en audience publique ce vendredi devant le tribunal de grande instance de Dakar. Ils sont poursuivis « pour crimes d’atteinte à la sûreté de l’Etat, d’atteinte à la défense nationale et de collusion avec l’ennemi qu’est le MFDC ». Il s’agit de l’Adjudant I. Sagna, du Sergent-chef P. Badji et du Soldat de 1re classe S. Coly.

Les chefs d’accusation pour lesquels les trois militaires comparaîtront le 28 juin devant le Tribunal de Grande Instance de Dakar, en audience publique, incluent, entre autres, « atteinte à la sûreté de l’Etat, atteinte à la défense nationale et collusion avec l’ennemi qu’est le MFDC ».

Le quotidien Le Témoin, qui donne l’information dans sa parution de ce jour, révèle que « les deux sous-officiers I. Sagna, P. Badji et le militaire S. Coly ont été mis en examen par le doyen des juges d’instruction pour complicité d’attentat contre l’Etat. sécurité, atteinte à la défense nationale, mise en danger de la vie d’autrui, complot contre l’autorité de l’État.

En effet, ils sont accusés de « collusion avec l’ennemi », c’est-à-dire d’avoir donné des informations sensibles et stratégiques aux chefs de combat du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC).

Les « événements graves », poursuit le journal, ont eu lieu en 2022 lors d’une opération de sécurité dans le sud du pays menée par des unités de l’Armée nationale.

Ainsi, les commandants de compagnie ont réussi à « intercepter des conversations et autres numéros de téléphone qui donnaient la position des soldats ». Mieux encore, sur le terrain, « le sergent-major P. Badji avait tenté de détourner sa section composée d’une trentaine d’hommes en indiquant un itinéraire différent de celui menant au village de Djibidione ».

C’est à ce moment précis, selon l’accusation, que des combattants armés du MFDC ont été prépositionnés sur la « mauvaise route » que le sergent-major P. Badji voulait faire emprunter à sa section. Une manœuvre maladroite qui laissait penser que l’accusé voulait entraîner ses propres hommes dans une embuscade.

Entendu en substance par le doyen du juge d’instruction Oumar Maham Diallo, l’adjudant Badji a nié les faits, précisant qu’il ne reconnaissait pas l’axe Sindia-Djibidione bien qu’il affirmait connaître le bon chemin. Ce sont des faits pratiquement similaires qui sont reprochés aux autres accusés, soit l’adjudant I. Sagna et le soldat S. Coly.

Car une enquête approfondie a permis d’identifier les trois militaires comme étant les « appelés » et les « appelants » qui ont divulgué aux combattants du MFDC des informations relatives aux positions de l’Armée opérant en Casamance, rapporte Le Témoin.

 
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