Selon les propos rapportés par l’entourage de la victime grièvement blessée à RTL, celui-ci n’a rencontré aucun obstacle avant de se retrouver nez à nez avec les loups. Elle aurait même évité un ours avant cela.
Les jours du joggeur de 37 ans, grièvement blessé après une attaque de loup au zoo de Thoiry (Yvelines) le 23 juin, ne sont plus en danger. Cependant, une question demeure : comment a-t-elle pu se retrouver en présence des animaux ? Selon nos confrères de RTL mercredi, à qui se sont entretenus les proches de la victime, la femme n’aurait eu aucune barrière à franchir avant de se retrouver en pleine réserve. Ils estiment donc que le zoo est en faute. L’avocat de la victime a également annoncé ce jeudi 27 juin à l’AFP que son client portait plainte contre le zoo pour manquements à une obligation de sécurité de la part du parc.
Selon des propos rapportés par l’entourage de la trentenaire à la radio, elle aurait d’abord marché 200 mètres dans la réserve, avant d’apercevoir un ours. C’est en se retournant qu’elle se retrouva nez à nez avec trois loups. Ces derniers l’auraient alors agressée et lui auraient mordu le cou, le mollet et le thorax. Toujours selon RTL, c’est un dresseur qui a entendu les cris de la victime et qui a réussi, non sans difficulté, à éloigner les animaux à coups de bâton.
La joggeuse n’a pas encore pu être entendue par les enquêteurs, les crocs des loups lui ayant endommagé le larynx et lui faisant perdre la voix.
Ce trentenaire avait passé la nuit à l’intérieur du parc animalier de la région parisienne. Elle « résidait au salon, traversait à pied l’enceinte de la réserve américaine », a rapporté à l’AFP la présidente de Safari Thoiry, Christelle Bercheny. Un stock “qui n’est accessible qu’en voiture”, d’après elle. Dans cette zone, “Les véhicules peuvent entrer et sortir et il y a des plaques électrifiées qui limitent l’accès à la sortie des animaux”mais ces assiettes “n’intervenez pas sur les êtres humains”, a expliqué le réalisateur. Elle a ajouté que des panneaux situés à l’extérieur de cette zone rappelaient “les règles de survie” à suivre dans le parc.
Deux enquêtes ont été ouvertes : la première pour blessures involontaires a été confiée à la brigade de recherche de Mantes-la-Jolie, la seconde est interne au parc. Selon Christelle Bercheny “aucun élément” ne nous permet pas d’affirmer ou d’infirmer une éventuelle faute technique ou humaine pour le moment. De son côté, la procureure de Versailles Maryvonne Caillibotte a estimé qu’elle n’était pas encore “Je peux dire si c’est le cas [la victime] qui a fait une erreur ou si la notation n’a pas été bien faite.
Mise à jour : à 12h41, avec en plus la plainte de la victime contre le zoo.
