Les éléments se sont déchaînés dans les Alpes-Maritimes ce lundi 24 juin, notamment dans la commune de Saint-Martin-Vésubie, touchée par de violentes intempéries.
L’histoire se répète-t-elle ? Quatre ans après avoir été frappée par la tempête Alex, la région du Boréon, dans les Alpes-Maritimes, a été à nouveau frappée par de fortes intempéries ce lundi 24 juin, avec de fortes inondations emportant des ponts dans la vallée de la Vésubie.
« Des ponts ont été emportés, plusieurs maisons évacuées. Les autorités et les secours sont pleinement mobilisés”, a déclaré sur X le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.
“Aucun des ponts n’est menacé, deux passages à gué ont été emportés”, a écrit sur le réseau social Gaël Nofri, adjoint au maire de Nice.
52 personnes évacuées
“Tout est détruit, nous subissons encore une fois la perte de routes”, a déploré Thierry Ingigliardi, adjoint au maire de Saint-Martin-Vésubie en charge des travaux de cette commune de 1.400 âmes, “à bout de souffle”. Par mesure de précaution, 52 personnes, dont quatre enfants, ont été évacuées vers une salle communautaire.
Mais les dégâts sont là : la route du Boréon est sous les vagues. Les quartiers du Haut Boréon sont en difficulté et certains habitants sont isolés. Le pont Maïssa a été sauvé avant d’être entièrement recouvert.
“Soutien aux habitants de mon village de Saint-Martin-Vésubie une nouvelle fois touché par de fortes intempéries”, écrit sur X le député du département, Éric Ciotti.
Ce n’est pas la première fois que le village est victime de fortes intempéries. Une véritable catastrophe s’est produite en octobre 2020 lors du passage de la tempête Alex, qui a coupé la commune du monde. Plusieurs personnes ont été tuées et d’importants dégâts ont été causés : des arbres, des routes, des maisons… des glissements de terrain et la crue de la rivière ont tout emporté.
Toujours en 2023 : les voies ont été à nouveau coupées dans la commune après des pluies.
Pour lutter contre ces inondations, des travaux sont entrepris depuis plusieurs années. « Les gens commencent à en avoir marre », souffle néanmoins Thierry Ingigliardi, qui pointe du doigt un travail « mal fait ».
