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Carton plein ! Grand Chelem ! Quatre matchs, quatre victoires, quatre feuilles blanches, 8 huit marqués. Pape Thiaw a utilisé avec succès son temps d’intérimaire. Pour autant, l’ancien international sénégalais ne s’emballe pas. Il garde la tête sur les épaules et affirme qu’il continuera à apprendre. Quant à son avenir, il préfère rester à l’écoute des autorités, de sa Fédération et de la Direction technique nationale (DTN). Des pièces choisies après la victoire (2-0) contre le Burundi hier, mardi 19 novembre 2024.
« Tout d’abord, félicitations aux joueurs qui ont écouté et respecté les consignes. Notre objectif était de finir sur une victoire, surtout devant notre public, car nous savions déjà que nous serions premiers quelle que soit l’issue du match. Alors laissons les joueurs profiter de la victoire, de la qualification. C’est important.
Absence d’acteur local
« Même si nous sommes qualifiés, je préfère que ce type de matches serve aussi de préparation à la CAN. Nous ne faisons pas de chiffre d’affaires juste pour le plaisir. Nous devons planifier l’avenir. Si j’ai appelé des joueurs qui évoluent en championnat national, c’est parce que je les connais, j’ai confiance en eux. Je les connais car je les suis tous les week-ends. Ce sont d’excellents joueurs. Ils seront donc appelés à entrer en jeu à l’avenir, voire même titulaires dans cette équipe.
La recette de Pape Thiaw ?
(Rires). J’apprends encore. Mais les choses deviennent faciles quand on a des joueurs qui ont une bonne oreille. Nous avons de grands joueurs, bons tactiquement et techniquement. Nous avons certainement obtenu d’excellents résultats lors du Championnat d’Afrique des Nations de Football (CHAN). Maintenant, nous sommes là pour continuer le travail. Inutile donc de parler de la recette ou de la méthode de Pape Thiaw. Je continue à travailler. »
La performance du Burundi
« Il faut féliciter le sélectionneur du Burundi qui a réussi en quelques jours à aligner un groupe qui bouge bien. Une équipe vraiment très intéressante qui nous a posé pas mal de problèmes. C’est une équipe à suivre. Et si on laisse le coach travailler, il peut amener cette équipe très loin.”
Évaluation et confirmation en tant que leader de l’équipe
Mon bilan parle de lui-même. Il se considère positif même s’il lui reste encore des choses à parfaire et à améliorer. Cela fait quatre matchs, quatre victoires, 8 buts marqués, pas même un encaissé. En attendant, je serai l’entraîneur. Mais dès que je quitterai cette salle, la période intérimaire prendra fin. Je laisse les décisions aux autorités et je serai à la disposition de ma fédération et de la direction technique nationale.
