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une tête d’affiche douarneniste dans la comédie musicale « Dirty Dancing » à Paris

une tête d’affiche douarneniste dans la comédie musicale « Dirty Dancing » à Paris
une tête d’affiche douarneniste dans la comédie musicale « Dirty Dancing » à Paris

Quel a été votre premier sentiment lorsque vous avez appris que c’était vous qui alliez jouer Frédérique « Babe » Houseman dans la comédie musicale « Dirty Dancing » ?

Pour être tout à fait honnête, quand le directeur de casting me l’a dit, je n’y ai pas cru. Et après : un bonheur intense. C’est un rêve devenu réalité. J’étais également soulagé car le processus d’audition pour y arriver était long et intense. C’est mon quotidien d’aller aux castings et aussi de recevoir des refus. Alors, quand la réponse est positive, c’est une joie assez unique.

Que représente à vos yeux le film d’Emile Arnolino ?

Je suis fan ! Je l’ai regardé très jeune et c’est une référence pour moi. C’est un film légendaire. Et je me reconnais beaucoup dans le personnage de Bébé. Plus j’y travaille, plus je m’y reconnais.

Votre ressemblance avec Jennifer Gray est troublante. Est-ce un avantage ou une contrainte supplémentaire pour faire oublier l’actrice emblématique du film ?

Je n’y ai pas particulièrement pensé. Je n’essaie pas de faire oublier Jennifer Grey, et de toute façon, je n’y arriverai pas ! Je préfère me concentrer sur le personnage. C’est un honneur de le jouer, alors j’essaie de faire de mon mieux pour être à la hauteur.

Comment vous préparez-vous physiquement et mentalement à un rôle aussi exigeant ?

Nous sommes en répétition depuis quatre semaines, sept jours sur sept, et c’est très intense. Mentalement, je vis beaucoup d’émotions mais je suis très bien encadré. Tout le monde s’en soucie. Physiquement, les premières semaines ont été douloureuses, mais maintenant mon corps a pris le dessus.

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« La chorégraphie est tellement mythique qu’il faut être à la hauteur des attentes des spectateurs », souligne le Douarneniste. (Photo Boby/Imprésario)

Que pouvez-vous nous dire sur le travail du réalisateur Federico Bellone ?

Il propose à Paris exactement la même version que la version anglaise mais cette fois en français. Nous suivons point par point la mise en scène de la comédie musicale qui s’est jouée à Londres l’année dernière. Ce n’est pas du tout la même version que celle présentée en en 2015 et 2018.

Le Britannique Michael O’Reilly a joué Johnny Castle pendant plus de cinq ans et a suivi des cours intensifs de français pendant six mois pour pouvoir jouer le rôle dans la comédie musicale en France. Qu’est-ce qui vous inspire ?

Beaucoup d’admiration ! C’est tout un défi pour lui car il ne parlait pas du tout français il y a six mois. C’est inspirant. Et en même temps, il connaît parfaitement la série et son personnage. Je pense que c’est un plus, dans la relation entre Johnny et Baby, qu’il ait un léger accent. Ce sont des personnages qui viennent d’univers différents et le fait qu’on n’ait pas la même culture crée une dimension supplémentaire à chacun des deux rôles.

Quel est votre moment préféré de la comédie musicale ?

Toute la danse finale avec l’ascenseur est emblématique mais ma scène préférée est le monologue de Bébé parlant à son père. Il est son monde au début et, petit à petit, elle apprend à déconstruire sa relation avec lui pour se rendre compte qu’il existe une autre réalité. En rencontrant Johnny, elle opère une véritable transition, elle passe de jeune fille à femme.

Douarnenez est mon refuge, où je peux retrouver l’amour des choses simples

Vous avez joué Marty dans la version concert de la comédie musicale « Grease ». Vous n’êtes donc pas nouveau dans le genre, mais quel a été votre plus grand défi pour « Dirty Dancing » ?

Je pense que c’est toujours de la danse. C’est la première fois que je participe à une production d’une telle envergure, donc le spectacle en lui-même est un énorme défi. La chorégraphie est tellement légendaire qu’il faut être à la hauteur des attentes des spectateurs.

Vous êtes originaire de Douarnenez, dans le Finistère. Que représente pour vous cette ville ? Vous revenez régulièrement ?

C’est à la maison ! Toute ma famille est composée de douarnénistes de race pure. J’y ai vécu 18 ans de ma vie et je reviens dès que possible car mes parents habitent ici. C’est mon refuge, où je peux redécouvrir l’amour des choses simples.

Quelle est la première chose que vous faites lorsque vous vous installez dans la ville de Penn Sardin ?

Je vais voir la mer parce que c’est ce qui me manque le plus quand je suis à Paris. Je n’avais pas réalisé son importance pour moi lorsque j’habitais à Douarnenez. Quelle chance ont les Douarnénistes de vivre face à l’océan !

* « Maintenant, j’ai eu le moment de ma vie » sont les premières paroles de la chanson culte « Dirty Dancing », de Bill Medley et Jennifer Warnes.

 
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