Les inondations dévastatrices du 29 octobre en Espagne pourraient entraîner une baisse de 0,2 point de la croissance du produit intérieur brut (PIB) au quatrième trimestre, a annoncé mercredi le gouverneur de la Banque d’Espagne, José Luis Escriva.
Cet impact, estimé sur la base d’analyses économiques comparables, notamment celles du passage de l’ouragan Katrina aux Etats-Unis en 2005, devrait également générer “une augmentation de 0,15 point de l’inflation”, a déclaré Escriva lors d’une conférence de presse à Madrid.
Ces prévisions pourraient freiner la dynamique économique du pays, dont le PIB a enregistré une croissance de 0,8% au troisième trimestre. Le gouvernement maintient cependant son objectif de croissance annuelle à 2,7%, une estimation qui n’a pas encore été révisée après la catastrophe qui a fait au moins 227 morts et dévasté près de 80 communes autour de Valence, région clé pour le secteur.
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Les villes touchées par les inondations représentent “environ 2% de l’économie espagnole”, a déclaré Escriva, ajoutant que l’impact semble se concentrer principalement sur l’activité industrielle, malgré la présence de nombreuses “villes dortoirs” dans la région, où près d’un million de personnes personnes et 150 000 prêts hypothécaires impayés.
Le “profil” de la catastrophe est très similaire à celui de Katrina, a expliqué Escriva, précisant qu’elle n’a cependant pas atteint les “niveaux” du plus grave ouragan jamais connu par les États-Unis, où plus de 1 800 personnes ont été tuées. . .
En utilisant des techniques économétriques et des données historiques, la Banque d’Espagne a estimé l’impact négatif des inondations à environ deux dixièmes de point du PIB trimestriel, a expliqué le gouverneur.
Avec CARTE
