LA CONCURRENCE – LA POLITIQUE AUTREMENT
On dirait que c’était un concours de superlatifs. Contrairement aux gros titres enthousiastes de la presse écrite de lundi, le jour du scrutin, à l’annonce des résultats, les collègues étaient méconnaissables. Il ne s’agissait plus de journalistes sur un plateau, mais d’« adversaires » que le verdict des urnes rendait soudain angoissant. Pas très glorieux pour la société ! Sur leur plateau, où ils ont refait les élections selon leurs grilles de lecture dépassées, on a ressenti une rancœur tenace envers une personne. Le même ressentiment qui consume le cœur des opposants-nés, immédiatement ramené à la réalité pour montrer leur insignifiance politique. A ces nouveaux opposants, alors que leur principal adversaire parlait de la réalité du pays, ils étaient là à chicaner sur ce qu’ils ne veulent même pas voir en peinture, souvent avec des attaques de bas niveau. Une haine qui pourrait bientôt y mettre un terme. Le même processus depuis qu’Oscar Sierra est devenu Premier ministre. Cent jours après la passation du pouvoir entre l’ancien patron et l’actuel patron, les discussions politiques ne se réduisaient plus à l’affrontement programmatique ou idéologique, mais à celui qui ferait le plus de mal. La scène politique de ce pays fascinant nous apparaît donc bien sordide, avec des hommes qui sombrent dans une irrévérence enfantine et décevante. Galsen est loin de cette image qui lui a donné une terre de liberté où la vie est belle et où la démocratie est arrosée, arrosée par les idées et non par la force et la violence des arguments. Ce qui semble être un retour en arrière. L’image dégradante que véhiculent certains médias doit être effacée. Nous fournissons une plateforme aux personnes dont le seul raisonnement est de dire des bêtises. L’insulte à la bouche, ils mentent et dénigrent tout en revendiquant la liberté de la presse. Les réputations sont ainsi ternies par les chroniqueurs autoproclamés qui pullulent dans nos médias locaux et qui sont pour la plupart dotés d’une grande vacuité intellectuelle. Les vrais intellectuels qui auraient dû donner le bon exemple ne s’en sortent pas mieux. Dans leurs écrits comme dans leurs paroles, ils dégagent une violence verbale et une diabolisation excessive qui ne font pas honneur à leur statut. Images disgracieuses à supprimer. Rapidement ! Nos enfants nous regardent.
LE TÉMOIN – LE TÉMOIGNAGE
CHAPEAU DU MINISTRE « TESTEGGIO » JEAN BAPTISTE TINE DISTINCT !
Comme le « Wanted », le « Coup de Sabot » et le fameux « Al Khayri », le « Coup de Chapeau » est une ancienne chronique du journal « Le Témoin » née en 1990, à l’occasion du lancement de l’hebdomadaire Mardi. Le « Coup de Chapeau », comme son nom l’indique, était destiné à rendre hommage à des personnes qui s’étaient distinguées par leurs paroles, leurs écrits ou leurs actes, qui avaient accompli un exploit ou suscité l’admiration du public. Il y a en effet raison de dépoussiérer cette vieille chronique, de l’attribuer à l’actuel ministre de l’Intérieur Jean Baptiste Tine pour avoir organisé et organisé des élections législatives inclusives, démocratiques et transparentes. Mieux encore, l’ancien commandant supérieur de la gendarmerie a mis en place un dispositif de sécurité pour le bon déroulement du vote sans violence. Cependant, le ministre Jean Baptiste Tine se venge civilement des barbares qui ont ensanglanté la campagne électorale. C’est une victoire de la raison sur la folie. Les citoyens ont voté pacifiquement et sont rentrés chez eux sans être maltraités par les gangsters. Les Sénégalais doivent cette sérénité au ministère de l’Intérieur, dont les services ont fait preuve de compétence. Si la Direction générale des élections (DGE) a su mettre en œuvre une méthode qui ne compromet pas la transparence du vote, les forces de défense et de sécurité ont démontré leur maîtrise du terrain. A cela s’ajoute le comportement de l’administration territoriale, principalement des gouverneurs, préfets et sous-préfets qui, rare, n’ont pas été répertoriés par les acteurs politiques. Leur supérieur immédiat, en l’occurrence le général (2s) Jean Baptiste Tine, a toutes les raisons d’être fier du travail qu’ils ont accompli en bonne coordination. C’est donc tout naturellement que « Le Témoin » lui décerne le Coup de Chapeau, cet honneur qui revient aux vertueux serviteurs et fidèles lecteurs de votre journal.
MUNICIPALITÉ D’AGNAN LA DÉFECTION DES ÉLECTEURS FANTÔMES
Avec une population de 850 000 habitants, la région de Matam compte 316 000 électeurs inscrits répartis dans 269 bureaux de vote et 674 bureaux. Pour l’un des départements, Matam, elle compte 170 744 électeurs, 117 centres et 350 bureaux. Ranérou Ferlo compte 27 396 électeurs, 48 centres et 71 bureaux de vote. Dans le lot, au bureau de vote de la mairie d’Agnam Farba Ngom se trouve un candidat désigné dans la liste nationale de la coalition « Takku Wallu » dirigée par Macky Sall. Précisément dans ce fameux bureau de vote se trouvent plus de… 3 000 inscrits sous la houlette de Macky Sall. ! Au soir du 17 novembre 2024, il n’y avait que 276 électeurs. Un mystérieux écart qui suggère que la plupart des quelque 2 500 « inscrits » à Agnam étaient des électeurs fantômes destinés au second tour. Cette fois, selon le journal « Le Témoin », le remplissage aurait été impossible puisque la plupart des électeurs fantômes, transférés ou transbordés par le passé, n’ont pas pu se rendre à Agnan en raison de la fermeture des frontières départementales par le ministre de l’Éducation. Interne. Il est vrai que le maire d’Agnam, Farba Ngom, a remporté sa commune et la coalition « Takku Wallu » de Macky Sall, le reste du Fouta ! Mais le raid frauduleux n’a jamais eu lieu ! Une chose est sûre : le « titre foncier » de Macky Sall est devenu un « bail », et bientôt un titre précaire. Puis la révocation en vue des élections locales puis l’expulsion…
LES CONSTITUTIONNALISTES DE LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE DOIVENT PARLER
Assiste-t-on à la naissance d’une nouvelle république ? La victoire de Pastef aux législatives clôt une séquence politique entamée avec les élections présidentielles de mars 2024. Maintenant que la boucle est bouclée, on peut se demander si l’on n’assiste pas à une nouvelle République. La seconde certainement car depuis notre indépendance jusqu’à aujourd’hui, soit environ 64 ans, le Sénégal a vécu sous l’ère Senghorienne. Les régimes de Diouf, Me Wade et Macky Sall ont puisé leur ADN politique dans l’ombre du président poète. La même classe politique qui s’est illustrée en recyclant aujourd’hui notre indépendance grâce au système de transhumance, ce sont donc les mêmes élites politiques qui nous gouvernent depuis. Certaines existent depuis l’époque senghorienne. L’avènement de Pastef, qui triomphe désormais, provoque le retrait politique de ces dinosaures fossilisés dans l’espace politique. Voilà de quoi désormais annoncer l’avènement de la Deuxième République du Sénégal. Nous demandons directement aux constitutionnalistes d’exprimer leur opinion sur cette question.
LÉGISLATIVES LA COMMISSION NATIONALE DU RECENSEMENT ENTRE DANS LES ÉCOLES SECONDAIRES
La Commission Nationale de Recensement des Votes débutera ces travaux ce mardi 19 novembre au Palais de Justice de Lat-Dior. Présidée par le Premier Président de la Cour d’appel de Dakar en tant que président de cette structure, la Commission est la seule instance habilitée à fournir les résultats provisoires des élections législatives de ce dimanche 17 novembre. Ainsi, les représentants des partis politiques et des coalitions de partis réunis ce mardi connaîtront le bilan de leurs résultats législatifs. Ils pourront contester les décisions de la Commission devant le Conseil constitutionnel.
RECOMMANDATIONS LÉGISLATIVES DU FORUM CIVIL
La mission d’observation électorale du Forum Civil, branche sénégalaise de Transparency International, a salué la maturité du peuple sénégalais pour avoir organisé les élections anticipées dans le calme et la sérénité. Il a également salué l’esprit d’équité des candidats politiques en félicitant le parti vainqueur avant même l’annonce provisoire des résultats. Toutefois, les partisans de Birahim Seck déplorent des actes de violence qui ont quelque peu terni l’image du Sénégal comme vitrine démocratique dans un contexte de réels défis sécuritaires. En termes de recommandations, le Forum Civil a demandé à l’État de veiller à la bonne poursuite du processus et des étapes ultérieures de la phase post-électorale, comme l’exige le cadre juridique. Les acteurs politiques ont été invités à utiliser les recours prévus à cet effet en cas de litige, à éviter le recours à la violence comme moyen de résoudre les conflits, à interdire tout discours de haine au niveau local et à continuer de développer les capacités de leurs militants et de mieux participation des femmes aux instances de décision. Les médias sont invités à continuer de fournir des informations conformément à l’éthique et à la déontologie professionnelle et à s’abstenir de diffuser des discours de haine et de fausses informations.
LES LÉGISLATIFS RACINE SY ET ALSAR, UNE RÉVÉLATION
Même s’il n’est finalement pas député, cela n’enlève rien au fait que le mouvement national Et Liggey Sénégal ak Racine -ALSAR- de Mamadou Racine Sy, a su résister au rouleau compresseur de Pastef dans la Commune. Avec 1 368 voix disponibles, l’ALSAR a devancé la coalition Takku-Wallu (1 220 voix), composée notamment de deux anciens partis de gouvernement, l’APR et le PDS, en l’occurrence, sans compter les autres forces politiques… Une performance remarquable ! Le géant Pastef a remporté les listes municipales avec 1 556 voix, donc avec un peu plus de 100 voix de l’ALSAR… Pour sa première participation aux élections à l’échelle nationale, l’ALSAR aura suscité beaucoup d’espoirs et pourrait d’ailleurs inverser la tendance. du département, d’autant que ce mouvement national lancé en 2017 dispose de bastions imprenables, notamment dans les localités de Fanaye, Diagnoum, Dimath, Diattar, Thiangaye, Thillé Boubacar, Ndiawar, Donaye Taredji, Mafré, Bidi (commune du village de Guédé), Médina Ndiathbé, Cas-Cas, Walaldé ou encore Thilogne (département de Matam), Coulibantan, Koupentoum, Tambacounda, etc. Racine Sy dispose d’un capital social et d’une sympathie inestimable, dans le département de Podor, grâce à ses actions sociales d’envergure liées au soutien du culte (construction de mosquées), au financement des femmes, sans oublier la construction et l’équipement d’établissements de santé, la promotion de l’emploi des jeunes et la protection des personnes âgées… Pour sa première participation aux élections nationales, ALSAR a déjà remporté le défi de visibilité et de positionnement dans cet spectre politique, dit difficile.
L’INNOCENCE N’EST RIEN D’AUTRE
L’ancienne présidente du Haut Conseil du dialogue social, Innocence Ntap Ndiaye, n’est pas inactive. Nos radars ont détecté son mouvement hier dans le lointain Burundi. A Bujumbura, elle a été accueillie par le Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de l’Emploi, M. Venuste Muyabga, qui avait à ses côtés le Président du Comité National pour le Dialogue Social (CNDS) du Burundi et des électeurs tripartites et le Directeur Régional de l’Organisation Internationale du Travail. Bureau Mme Fanfan Rwanniyindo. Mme Innocence Ntap Ndiaye s’est rendue à Bujumbura en tant que présidente de l’Internationale Francophone du Dialogue Social (IFDS). La structure précitée a été créée par des experts du dialogue social des pays francophones en marge de l’Académie du dialogue social et des relations professionnelles qui s’est tenue à Turin du 28 novembre au 9 décembre 2016. L’IFDS a pour objectif de contribuer au renforcement de la pratique du dialogue social et des relations professionnelles. dialogue dans le monde francophone. Son sixième séminaire régional se tiendra du 19 au 22 novembre à Bujumbura.