Ignazio Cassis plaide pour une solution à deux États

Le conseiller fédéral Ignazio Cassis a participé lundi à trois réunions du Conseil de sécurité de l’ONU. Au Moyen-Orient, il a notamment exigé un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza et au Liban ainsi que la libération de tous les otages.

«La solution politique nous est connue» pour parvenir à la paix au Moyen-Orient: «c’est la solution à deux Etats, qui offre aux Israéliens et aux Palestiniens la perspective de vivre en paix et en sécurité», a souligné le chef de la diplomatie suisse, alors qu’il l’avait déjà fait le 29 octobre.

Pour construire une paix durable au Moyen-Orient, il est impératif d’investir dans la jeunesse, a-t-il ajouté. Il s’est dit « convaincu que les nouvelles générations, qui aspirent à des perspectives de vie – et non de mort – sont capables d’entreprendre le chemin de la réconciliation et de lutter contre la haine et l’extrémisme ».

« C’est devant cette jeune génération que nous devrons répondre de nos actes. Veillons à ce qu’il ne s’agisse pas d’actes ratés qui feraient d’eux une génération perdue», a déclaré le chef du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE).

Le Tessinois est également revenu sur les deux lois adoptées il y a trois semaines par le Parlement israélien contre l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA). Ces lois posent problème car elles sont largement incompatibles avec le droit international et menacent également l’aide humanitaire fournie à la population civile, a-t-il déclaré.

Veto russe sur le Soudan

Le Conseil de sécurité a également voté une résolution qui aurait dû contribuer à promouvoir la paix au Soudan, pays ravagé depuis avril 2023 par la guerre civile. Quatorze Etats ont soutenu ce texte proposé par la Grande-Bretagne et la Sierra Leone. Mais la Russie y a opposé son veto, dénonçant un texte « à saveur postcoloniale ».

La Suisse a regretté, à travers Ignazio Cassis, l’échec de cette résolution, comme beaucoup d’autres pays. Le projet de résolution appelle les parties « à cesser immédiatement les hostilités et à engager un dialogue de bonne foi pour permettre une désescalade, dans le but de convenir d’urgence d’un cessez-le-feu ». feu national.

Dans l’après-midi, le Conseil devait enfin examiner la situation en Ukraine, où la guerre fait rage depuis plus de 1000 jours. Les discussions devraient se concentrer sur la récente escalade de la violence et sur les conséquences globales du conflit, notamment la déstabilisation de la sécurité alimentaire et énergétique mondiale.

Même en cas de trêve, Israël « mènera des opérations »

Israël « mènera des opérations militaires » contre le Hezbollah même en cas d’accord de trêve au Liban, a déclaré lundi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Jérusalem.

“Le plus important n’est pas (ce qui est sur) le papier s’il y a un (accord) mais le fait que nous aurons l’obligation, afin d’assurer la sécurité dans le nord (d’Israël), de mener systématiquement des opérations contre d’éventuels attaques du Hezbollah mais aussi pour empêcher (son) renforcement », a déclaré M. Netanyahu au Parlement.

ATS

Avez-vous trouvé une erreur ? Merci de nous le signaler.

12 commentaires